jeudi 30 juin 2011

En vie

Envie de sortir de la ville un temps et vacances de cinq jours qui viennent lundi, voilà qui tombe bien.

Envie mais incapacité de m'endormir (j'écris ces lignes depuis mon lit), et boulot demain tôt, voilà qui tombe mal.
Hors de Tokyo, j'aurais envie d'aller dans les montagnes, j'aurais envie d'aller voir les zones sinistrées du tsunami de mars dernier.
Hors des bras de Morphée, j'aurais envie de cesser de me tourner dans mon lit, j'aurais envie de m'endormir en claquant de doigts.

mercredi 29 juin 2011

Amande et poisson


Dans la catégorie du manger qu'on ne trouve qu'au Japon, des craquelins aux amandes et poissons! C'était plutôt bon, pour tout vous dire, le poisson étant à la fois croustillant et sucré, et l'amande n'étant pas salée...

mardi 28 juin 2011

Mon carrefour


Permettez-moi de vous présenter mon carrefour, du moins celui le plus près de chez moi, formé par les boulevards gaien higashi (外苑東通り) et Shinjuku (新宿通り), pris en photo depuis le Musée de l'incendie de Tokyo.

N'est-elle pas belle cette intersection?

Et si vous doutez de ma présence à ce musée, voici une autre photo pour vous en mettre plein la vue et changer votre point de vue.

J'ai même pu monter à bord de cet hélico retiré du service, en saisir le manche, jouer avec les boutons et interrupteurs du tableau de commande, et m'imaginer à survoler la ville, valeureux et intrépide, à l'affût d'incendies à anéantir!
 

lundi 27 juin 2011

Onze minutes

Petit exercice chronométré : écrire tout ce qui me passe par la tête en onze minutes. Tout d'abord pourquoi onze minutes? Parce que dix minutes, ça fait trop décimal, et douze minutes, ça me fait penser à une douzaine d'œufs. Et puis onze c'est un chiffre élégant, un beau doublé de 1.

Quoi de neuf de ces temps-ci?
Je soupçonne qu'une de mes photos a été publiée dans la plus plus récente édition du National Geographic. Pourquoi, me demandez-vous? Et bien, un certain Jesse Cruz, que je ne connais pas du tout, a voulu m'ajouter comme ami sur un certain site de réseau social avec la phrase Great photo in National Geographic man!, en guise d'introduction. Faudrait bien que je mette la main sur un exemplaire du NG pour aller au bout des choses.

Je lis présentement Pour qui sonne le glas, d'Ernest Hemingway, une vieille copie jaunie en paperback « empruntée » à mon institut de japonais. Les pages s'en détachent et quelqu'un à la plume élégante a écrit Aug 16, 1962 sur la couverture arrière.

Le 16 août 1962, le batteur Pete Best est crissé dehors des Beatles au profit de Ringo Starr. Et voilà une autre manifestation, mesdames messieurs,  d'un aspect Wikipedia que j'adore : cet accès si rapide et facile aux milles et un détails de la vie!
Je me suis mis dans la tête de me procurer une.... oups le minuteur vient à l'instant d'annoncer la fin du temps alloué. Sans blague! Onze minutes et un mystère!

dimanche 26 juin 2011

Petites roues

Ce matin je me suis rendu au bureau du ministère de l'immigration de Tokyo afin de déposer ma demande de prolongation de visa vacances-travail pour une seconde période de six mois. C'est toujours pénible de se frotter à la bureaucratie. De patience il faut s'armer.

Tant qu'à me trouver aux abords du port de Tokyo en journée de congé, je me suis payé une petite visite à Odaiba, une imposante île artificielle reliée au reste de la ville grâce au tout imposant Pont de l'Arc-en-ciel.

De retour en enfance avec les petites roues


Tout le long de ce pont, il m'était interdit de monter sur mon vélo, pour quelque raison. Afin de m'en empêcher, on a même équipé mon vélo de petites roues, que j'ai prestement enlevées pour tricher, la pluie soudaine étant une bonne source de motivation au mépris des règles.

1500 mètres sous la pluie, ça donne envie d'enfourcher son vélo


Les caméras de sécurité ont été témoins de ma transgression, et j'ai eu droit aux remontrances des agents septuagénaires en bout de pont. Bien entendu, ils n'ont pas manqué de me sermonner à nouveau à mon chemin de retour. J'étais un homme marqué.



Je ne suis pas resté très longtemps à Odaiba, mais assez pour passer au siège social de Fuji TV, doté de sa sphère particulière. Par temps beau je retournerai sur cette île, surtout pour profiter de la plage, probablement la seule de Tokyo.

Nota : demain matin, pour la première fois depuis deux mois, je peux me lever quand bon me semble, après huit heures trente. Ça me fera du bien!

Tunnel à la bâtisse de Fuji TV, métaphore de la grasse matinée annoncée

samedi 25 juin 2011

Saugrenues questions incongrues

Ne plus jamais manger de brocoli ou ne jamais aller en Pologne? 
Malgré les bienfaits éprouvés de ce légume vert, il en existe des substituts tout aussi sains, tandis qu'il n'y a qu'une seule Pologne.

D'un accident d'auto nécessitant une amputation, manchot ou unijambiste?
Unijambiste, assurément. Mieux vaut maintenir deux mains habiles, et finalement savoir sur quel pied danser, faute de choix. Suffit d'espérer qu'il s'agisse du bon pied pour se lever. Et puis, il n'est pas question de cambiste manchot ici.

Sourd-muet ou aveugle?
J'aime parler, j'aime chanter mal et j'aime la musique, mais voir est essentiel à une vie la moindrement fonctionnelle.

Température éternellement trop chaude ou trop froide?
Trop froide. Car si on peut toujours ajouter des couches quand il fait froid, en canicule, aucune issue : on sue du cul même nu. Et puis se coller avec une douce dame est indubitablement plus plaisant quand frette il fait.

Riche ou en santé?
J'aimerais mieux être riche et en santé (Yvon Deschamps).

Ennui en taxi, ou autopsie d'une photo

Soirée plaisante passée en compagnie d'amis dans le quartier Shibuya. En marchant vers mon vélo le dodo à l'esprit, j'aperçois une vieille bagnole américaine, une Coverte des années soixante-dix.

Puisqu'elle est rutilante, je décide de m'avancer dans la rue, aux abords des voitures immobilisés au feu rouge, pour la prendre en photo. Mais voilà que j'aperçois, devant le bolide, cette fille en taxi qui a l'air de s'ennuyer sur le siège passager. Vif, je l'immortalise, pour un cliché autrement plus intéressant que celui d'une grosse Corvette conduite par une petite quéquette.

C'est fascinant la manière de certaines de mes meilleures photographies sont celles les moins planifiées, les plus spontanées. 

Sur ce, la nuit m'appelle, chers amis!

vendredi 24 juin 2011

Saint-Jean


La Baptiste célébrée sur mon balcon en compagnie d'Alain le Québec, de Bjorn l'Allemand (sur la photo) et de Guillaume le Français. Ils étaient les premiers invités sur mon balcon, l'occasion était belle!

mercredi 22 juin 2011

L'exception française

Y avez-vous déjà pensé? Le français est unique parmi les quatre langues européennes implantées en Amérique. Afin de simplifier le calcul, arrondissons et supposons que l'ensemble de la population des pays suivants parle la langue en question.

Portugal : 11 millions d'habitants
Brésil : 191 millions d'habitants
Un lusophone d'Europe pour environ 17 lusophones d'Amérique

Espagne : 46 millions d'habitants
Pays hispanophones d'Amérique : 376 millions d'habitants
Un hispanophone d'Europe pour environ 8 hispanophones d'Amérique

Royaume-Uni et Irlande : 66,5 millions d'habitants.
États-Unis et Canada anglais : 335 millions.
Un anglophone d'Europe pour environ 5 anglophones d'Amérique

France, Wallonie et Suisse romande : 71 millions d'habitants
Québec : 8 millions d'habitants
Environ 9 francophones d'Europe pour un francophone d'Amérique

Le lutteur

L'école à laquelle je suis rattaché est située tout près de la gare Ueno, et quatre-vingt-dix pour cent de mes leçons y ont lieu. Toutefois, je dois à l'occasion me rendre à l'école d'Akabane, cette dernière faisant partie de la même unité, et donc également gérée par mon superviseur, André, du Manitoba.

Avant même de me rendre à cette école pour la première fois, mon collègue Jeff m'avait prévenu qu'un certain Clive, un Anglais, y sévissait. Aux dires de Jeff, ce Clive se plaisait à donner un surnom à tous ses collègues, et je n'y échapperai pas. J'étais donc curieux de savoir quel surnom j'allais me mériter.

J'ai depuis rencontré ce personnage, fort sympathique au demeurant, et je n'y ai pas échappé. Pour Clive, de toute évidence un fin connaisseur de lutte, je suis désormais le légendaire Jacques Rougeau.

Jacques Rougeau. J'aime ça! Clive aurait-il perçu ma personnalité plus grande que nature, ma forme physique et mon sens du spectacle irréprochables, ou encore ma collaboration étroite et fructueuse avec le gars des vues?

lundi 20 juin 2011

Votre orignal est malade?


Dans la catégorie des logos que j'aime, voici celui d'une clinique vétérinaire non loin de chez moi, avec l'original en effigie.

Votre cervidé est souffrant? Emmenez-le à l'hôpital pour animaux Yotsuya et en moins de deux nous le remettrons sur sabots!

dimanche 19 juin 2011

Shinjuku la nuit


Petite balade nocturne aux alentours de la station Shinjuku, dont les kanji (新宿) signifient nouvelle station.

À deux pas de l'entrée Est de ladite station, des sans-abris qui dorment. Bien qu'on puisse en apercevoir ailleurs, ils sont rarement aussi « visibles ».


En route vers le quartier chaud de Kabukicho, repaire nocturne d'une faune particulière.

Dans ce quartier, hostess clubs et autres établissements moins bien famés abondent. Le type portant un chapeau à droite est un recruteur pour le compte d'un de ces clubs. Des recruteurs comme lui, on en compte par dizaines, harassant toute fille la moindrement mignonne passant par là. Mon ami Alain les surnomme cabezas de leon (têtes de lion) de par leur chevelure ressemblant très souvent à la crinière du roi de la jungle.

Non loin de là, une multitude de love hotels, où les passions se déchaînent à l'heure, et parfois à la minute. Celui-ci est très à la mode.

Autre divertissement populaire en ces lieux : les arcades et autres pachinko, bien fréquentés malgré l'heure avancée. Comme quoi il n'y a pas d'âge pour s'amuser!

Si j'avais oublié la raison d'être d'un quartier chaud, un condom utilisé gisant sur le pavé était là pour me le rappeler.

Pour finir en beauté, rien de mieux qu'un pirate artiste amateur à ses heures pour me rappeler que même dans un quartier chaud comme les Caraïbes, il y en a qui s'efforcent d'avoir un pur métier!

samedi 18 juin 2011

Se japoniser

Pour nombre de Japonais, le groupe sanguin d'autrui est important, car semble-t-il qu'il détermine en bonne partie la compatibilité de notre caractère avec celui des autres.
Je ne suis même pas sûr de mon groupe sanguin
Pour nombre de Japonais, une heure de métro chaque matin vers le boulot est tout à fait acceptable.
Je ne voudrais pas que mes vingt-cinq minutes vers le boulot s'allongent davantage
Pour nombre de Japonais, leur pays est tellement sécuritaire qu'ils en sont presque nonchalants
Je me japonise moi même :  à quelques reprises j'ai laissé par erreur la clé dans mon cadenas de vélo devant chez moi, le vélo y étant toujours le lendemain. C'est le Japon, après tout, que je me dis dans ces cas. Une réadaptation sera de mise à mon retour au Canada!

En attente à Akasaka, y'a qu'ça à tenter

Hier soir, une amie attendue a établi un record de retard : environ deux heures quarante minutes. Je ne lui en ai pas voulu; elle avait une bonne raison.

Tout n'a pas été perdu : j'ai pu profiter de ce temps mort pour me balader et immortaliser le quartier Asakasa, où nous nous étions donné rendez-vous. Étant toujours en mode découverte de mon objectif grand angle acheté en début de semaine, cette longue attente latente n'a pas été si déplaisante.

Sans plus de cérémonie, en voici donc quelques croquis :

Taxis après la pluie
L'hôtel Grand Prince Akasaka, devant être démoli sous peu
Karaoké!
En attente du confériencier, à l'ambassade du Mexique
Station Akasaka-mitsuke
L'avenue Sotobori, en réfection
L'avenue Sotobori, en réflexion

vendredi 17 juin 2011

Détente

C'est ta journée de congé, la pluie a enfin cessé

Une longue sieste sans hésitation tu t'es accordé

L'air est frais, la petite brise fait du bien

Sur ton balcon, tu lis un bon roman, bière à la main

C'est ta journée de congé, autant en profiter

mercredi 15 juin 2011

La mégalopole est hockey!

C'est ce matin, et ce soir dans votre coin, qu'a lieu l'ultime match de la saison 2010-2011 de la grande ligue. Le septième match d'une série de la coupe Stanley, je trouve toujours ça excitant, surtout s'il se rend en troisième période de prolongation.

Le hockey de la LNH est immensément populaire dans toute la grande ceinture Taiheiyō. Presque tous les élèves de mon école, lorsque je leur révèle mon pays d'origine, me mentionnent la série en cours, le jeu erratique de Roberto Luongo, la forme surprenante de Recchi le quadragénaire, et évidemment l'épisode du doigt mordu et ses imitations.

D'ailleurs, bon nombre d'entre eux projetaient de prendre ce matin de congé pour visionner cette joute de toutes les joutes. En général, ils soutiennent Vancouver, destination prisée des Nippons, mais certains, parmi les plus éduqués, préfèrent Boston, ville synonyme de Havard et du MIT.

Non seulement raffolent-ils de notre sport national, mais quelques-uns d'entre eux font partie de ligues de garage, disséminées de part et d'autre de la capitale. Il n'est pas rare que j'enseigne à des types ayant une incisive en moins ou un œil au beurre noir. De féroces compétiteurs à leurs heures!

Évidemment, tout ce que je viens d'écrire n'est que baratin, sans once de vérité. J'ai tout de même aperçu un type avec un chandail des Canucks. Probablement un gars de Vancouver.

Advienne que pourra, mais je prédis une victoire bostonienne. Certainement, ils la méritent davantage!

mardi 14 juin 2011

Parcours en grand angle


Je me suis procuré un objectif grand angle aujourd'hui. Permettez-moi donc d'en faire étalage des possibilités en vous illustrant et annotant mon parcours quasi-quotidien vers l'école et le travail.



Voici les escaliers d'entrée de mon immeuble, duquel je sors chaque matin, fort sophistiqué de par son nom français, la Maison Haketa. On peut percevoir le bout du pneu de mon vélo, à gauche.

Une fois sorti de l'immeuble, j'empoigne mon vélo et je gravis deux séries de marches, dont voici la seconde. Au-delà, la rue menant tout droit à mon école, dont la voici :

L'édifice a été rénové en 2008, et ça paraît. Remarquez la bonne entente qu'inspire ce haut lieu du savoir, représentée par les deux hommes qui se serrent sincèrement la main, dans le coin inférieur droit. À noter que celui de gauche est le directeur de l'école, dont le français est impeccable. À la gauche de la bâtisse, un étroit passage abritant le stationnement à vélos et motos :


Veuillez faire fi de la présence de la nuit ici, contrairement aux autres photos. J'ai décidé de prendre ce cliché qu'à mon retour du boulot.


Après l'école, où je puis me rendre en vélo, direction boulot, où cette fois je dois prendre le métro. Depuis la station Yotsuya, je prends tout d'abord la ligne Chūō.

Le nombre d'usagers est dans la moyenne. Ni bondé ni déserté.


À la station Kanda, changement vers la ligne Yamanote (en photo ici) ou la Keihin Tōhoku, qui me mènent toutes deux à ma destination, la gare Ueno.


Vue depuis la sortie de la gare Ueno que je dois emprunter, avec le grand magasin Marui (le OIOI). Remarquez l'écriteau de mon lieu de travail, en jaune au sommet du bâtiment, à gauche.


Le comptoir de réception, avec la charmante Kana, tout juste sortie d'une infection à l'œil gauche. Quelle combattante!


Finalement, quelques minutes avant de donner ma première leçon de la soirée, dans le local des instructeurs à bavarder avec mes collègues James et Ryan, fin prêt à enseigner!

lundi 13 juin 2011

Licorne

La licorne n'a beau n'être que le fruit de l'imagination de l'homme (et de la femme, à bien me rappeler les nombreuses férues féminines de pouliches, étant jeune), on la retrouve souvent représentée. Après tout, elle tient un rôle majeur dans les armoiries du Canada, se dressant fièrement, défiant son comparse le lion.

Le phénomène ne se limite manifestement pas au Canada :


D'une statue aperçue il a suffi pour conclure que la licorne dans le monde n'a pas de borne!

dimanche 12 juin 2011

Devoir

Un des devoirs de japonais à compléter au cours de la fin de semaine consistait à relater un mariage et sa cérémonie auxquels on a assisté. J'ai opté pour le mariage de mes amis Rosalie et Noah, consacré à l'été 2009.

Voyons voir quelles surprises nous réserve la traduction électronique de mon texte japonais, sans doute très perfectible.

Un merveilleux mariage, un mariage magnifique, partie de plaisir!

À l'été 2009, le jour de beau temps, est sorti pour le mariage d'un ami. Le nom de la mariée aime Rozari, Nowa dit le mari.

Ils ont loué une salle de banquet de l'Université de Toronto. Hart House était un grand place. J'ai pensé est grand. Étaient tous sur une centaine de personnes, portait des vêtements élégants.

J'étais en fait mettre trois cents dollars, enveloppes, enveloppe a donné une réception à la salle de bal.

Dans le marié juive, la mariée était d'un prêtre chrétien œcuménique ne se marier.

Cela n'avait jamais été avant le mariage, j'ai été impressionné! Parler aux familles des jeunes mariés, et les enfants jouer avec et de manger des plats délicieux.

Alors bonne course, je vois qu'il y avait beaucoup de préparation.

Je suis toujours heureux quand j'ai quitté le mariage. Les deux dernières heures de musique, tant de talent DJ, beaucoup de gens dansaient. J'ai aussi bu de l'alcool et la danse.

Malheureusement, beaucoup de plaisir mais je devais aller au Mexique en provenance du reste pour le lendemain matin à 2:00 de laisser rentrer à la maison la nuit, le sommeil d'environ deux heures, s'est rendu à l'aéroport. Je suis endormi!

Dans l'ensemble, ce fut ma préférée de mariage!
Texte original

素敵な結婚、すばらしい結婚式、楽しいパーティー!

2009年の夏、完璧な天気の日に、友達のための結婚式に出ました。花嫁の名前はロザリと言って、花婿のはノーワと言いました。

彼らはUniversity of Torontoの宴会場を借りました。Hart Houseという場所が雄大でした。えらいと思いました。みんなは百人ぐらいで、エレガントな洋服を着ました。

僕は封筒に三百ドルを置いていて、宴会場の受付で封筒をあげました。

花婿はユダヤで、花嫁はクリスチャンでしたから、エキュメニカルの司祭は結婚をやりました。

今回の前は結婚へ行ったことがなかったから、私が感銘を受けました!新婚の家族に話したり、子供と遊んだり、おいしい食べ物を食べたりしました。

実行がよかったなので、たくさん準備があったと分かりました。

結婚に出た時私がいつも嬉しかったです。最後の二時間は才能のDJの音楽なので、たくさん踊っている人がいました。僕も踊って酒を飲みました。

あいにく、とても楽しかったけど、私は次の朝休みのためにメキシコへ行かなければならなかったから、夜の2時に家へ帰っておいて、2時間くらい寝て、空港へ行きました。私は眠かったです!

全体として,この結婚は一番好きなでした!
 

vendredi 10 juin 2011

Ma coloc Nathalie, qui en fait depuis ce matin est mon ex-coloc, retourne en France. Comme soirée d'adieu, elle avait convié ses amis à Shibuya, tout d'abord dans un bar, puis dans un club.

Sur place :
Une Chinoise en boisson
Un Pakistanais sosie de Lula
Un Américain passionné de relations publiques
Un Singapourien suant abondamment malgré la température agréable
Une Japonaise ayant vécu huit ans en Israël, copain oblige, passée à deux doigts de se convertir au Judaïsme
Un couple attendant son premier enfant, lui, Coréen, ressemblant à s'y méprendre à un Péruvien, elle, japonaise, ressemblant à s'y méprendre à une Japonaise
Et bien d'autres gens, d'ici et d'ailleurs

L'étendue de son réseau social m'a impressionné. Travaillant à 8h30 demain matin (ou plutôt tantôt), c'est à contrecœur que du bar j'ai dû tirer ma révérence. Elle va me manquer, ma coloc. Le prochain ou la prochaine est mieux d'en valoir la peine!

jeudi 9 juin 2011

Nomikai!

À l'épicerie un peu plus tôt, mes yeux se sont posés sur un format pour le moins inusité : des canettes de bière de 135 ml. La question m'est venue : qui ressent le besoin de boire si peu de bière à la fois? Qui s'arrête et se dit : « j'aurais bien envie de trois gorgées de bière! » 

Si ces canettes se trouvent sur les tablettes, c'est qu'il existe un marché des petites quantités. Le format me rappelant les petites canettes de V8 de mes lunchs étant jeune, j'ai pensé : « et si les parents japonais s'en servaient pour montrer à leurs rejetons à boire, en commençant par de petites doses? » Car il faut bien commencer quelque part si un jour on aspire à passer maître de l'air de prendre un coup à la gloire de la compagnie, à coups de nomikai, ces réunions de boisson!

mercredi 8 juin 2011

Pensée de course

Un battement de cœur, une enjambée, une goutte de sueur à la fois

En temps chaud, l'ombre ne fait pas tant du bien que le soleil fait du mal

Ces gouttes de sueur sur le front, tant de petites loupes qui me chauffent la couenne

Je vais courir, je vais peiner, je garderai la forme et effrayerai la mort 

Un battement de cœur, une enjambée, une goutte de sueur à la fois

dimanche 5 juin 2011

Loto

J'ai un exposé oral à présenter demain matin en classe. Le thème, imposé, est Si jamais je gagne 10 millions de yen à la loto. À noter que le chiffre 100millions en japonais s'écrit en fait mille dix milles yen (一千万円).

Croyant qu'il s'agissait d'un montant considérable, surtout compte tenu de l'exemple donné, où le type prévoit de faire plein de folles dépenses avec son cent millions, j'ai décidé de le convertir en dollars pour en avoir une meilleure idée.

Et bien, il s'agit d'à peine plus de cent mille dollars! Pas de quoi voyager toute sa vie ou s'acheter une île en Papouasie.

Si je gagnais dix millions de yen, les dépenses folles au pluriel seraient à proscrire!

Retour pluvieux

À la pluie en vélo, je me surprends souvent à fredonner l'air de Singin' in the Rain.
Juste avant d'entrer au lieu de rendez-vous de ma leçon privée, dans un pub, j'avais remarqué quelques gouttes, annonciatrices de la suite des choses.

Deux heures plus tard, la leçon terminée, mon étudiante et moi sortons du pub pour nous faire surprendre par une averse plutôt soutenue. Vêtu de shorts et d'un t-shirt, me voilà plutôt mal équipé!

Un des serveurs a la bonté de nous faire don d'un beau parapluie, probablement oublié par un client distrait. Le problème, évidemment, c'est que nous sommes deux et que nos chemins diffèrent.

J'insiste pour le lui laisser, mais rien à y faire : elle me somme de le garder, moi qui habite beaucoup plus loin qu'elle.

J'accepte de le prendre, mais je refuse de faire mon Japonais, soit de faire du vélo à parapluie déployé. Il pleut, je serai trempé, et puis voilà. Je ne suis pas fait en chocolat.

I'm riding in the rain
Just biking in the rain
What a glorious feelin'
I'm happy again!

jeudi 2 juin 2011

Résumé

Une entrée de blogue manquée

Une journée de beau temps ensoleillé

Un ami qui s'en va travailler en Chine dont c'était la soirée

Une première leçon hors de mon école, à celle d'Akabané

Un objectif d'appareil photo plus difficile à réparer qu'escompté

Une journée de travail m'attendant bientôt, une nuit qui ne saurait tarder