vendredi 16 août 2013

Flamme liquide

La mise à jour se fait rare par les temps qui courent. Le projet, lui, avance plutôt rondement, et se double de courbe d'apprentissage plutôt vertigineuse sur la peinture et ses secrets.





  
Comme étapes à venir, je souhaite couvrir la vilaine coulisse jaune héritée des flammes trop liquides, décider si je peins les nuages à droite dans le bleu (quoique j'aime bien les avoir juste sur les bandes rouges) et aussi décider ou non d'en faire de la cendre volcanique expulsée des deux Fujis les plus près, et choisir de quoi sera composé le centre (car non, le couvercle de métal n'est que pour la photo).

Inspiré par cette première expérience depuis la petite école, je songe à me joindre à un atelier de peinture, question de complémenter cet auto-apprentissage en vase clos par l'étude de techniques en bonne compagnie. Un musée pas très loin de chez moi semble proposer pareille avenue, dont les portes fermées par O-bon en cours me forcent à m'armer de pinceaux de patience.

dimanche 11 août 2013

De collage à peinturage

Je travaille depuis quelques jours à l'ébauche d'un nouveau projet de collage, incorporant de la peinture pour la première fois. Il progresse plutôt rondement, et m'a permis d'apprécier pleinement le talent des véritables artistes-peintres. Même en recourant à de la peinture à l’eau, réputée, aux dires de la chanson, plus facile d’emploi que sa comparse à l’huile, c’est toute une paire de manches tachées de coups de pinceau que de l'appliquer sans faire de dégât! Prochaines étapes : la mer agitée et les gros nuages chargés de pluie et d'électricité (comble d'ironie, de ma porte de balcon grande ouverte, je perçois les coups de tonnerre incessants du véritable orage qui approche).



jeudi 1 août 2013

Chalibération

Il y a un homme dans ma salle de bains. Cet homme est mon frère, de retour en sol tokyoïte. Celui-là même qu'hier est revenu d'Indonésie, après un mois à voyager avec ses amis.

Il y a une grande chaleur qui règne dans ma ville. Cette chaleur est typique de l'été tokyoïte. Celle-là même qui me rend irritable, et qui existera deux mois encore.

Il y a un moyen de remédier temporairement à tout ça. Ce moyen est typiquement employé par les Tokyoïtes. Celui-là même qui consiste à se réfugier dans des régions fraîches, de par leur altitude ou leur latitude.

Bref, ce vendredi Kamikochi nous attend