dimanche 31 octobre 2010

Monologue

Allô Julien! Qu'est-ce qui se passe avec toi? Toujours à TO beach?

Salut mamzelle! J'en suis à mes derniers milles ontariens. Début janvier prochain, c'est mon année nippone qui s'amorce. De Toronto à Tokyo, il n'y a qu'un pas! D'ici là je m'efforce d'optimiser mon apprentissage du 日本語。

De ton côté, quels sont tes projets porteurs?

Tokyo? en quel honneur?

L'apprentissage, et espérons la maîtrise, d'une langue, l'adaptation à une autre culture, la découverte d'un nouveau domaine d'expertise humaine (l'enseignement), un nouveau défi, de nouveaux horizons, une aventure, une huître qui ne demande qu'à être ouverte pour en découvrir la perle...

Et toi mamzelle? Es-tu toujours pilote? Ou as-tu effectué un retour aux études?

[…]

samedi 30 octobre 2010

Costumé

De la cire à chaussure sous les yeux.

Un casque dans lequel loge une grosse perruque.

Des pantalons avec ligne bleue et rouge sur le côté.

Une moustache noircie au bouchon en liège calciné.

Un trophée en plastique tout droit sorti du Village des valeurs.

Un coupe-vent avec logo en tapis d'équipe de base-ball défunte.

Un t-shirt à manches coupées dont le dos porte la mention « hôtesse en formation ».

vendredi 29 octobre 2010

Lacération

L'autre jour, je me suis coupé en préparant le manger. Rien de bien sérieux mais ça a saigné un peu.

Quelques gouttes d’hémoglobine se sont probablement retrouvées dans le repas. Des vitamines scoutes, riches en fer et en protéine, se console-t-on.

Les coupures avec des objets tranchants ont l'avantage de guérir vite. Une entaille régulière permet la régénération rapide des tissus.

Évidemment c'est moins rigolo quand la taillade en question s'est produite sur une articulation souvent en mouvement. Et c'est encore moins drôle quand en plus on est hémophile. Heureusement, je me targue d'une coagulabilité qui n'a rien à envier!

jeudi 28 octobre 2010

La vie est une habitude

On prend l'habitude de manger mal, et la vie est misérable.

On prend l'habitude de fêter tout le temps, et la vie n'est plus très festive.

En revanche

On prend l'habitude de s'activer, et la vie nous en remercie.

On prend l'habitude d'apprendre continuellement, et la vie ne s'en trouve qu'enrichie.

mercredi 27 octobre 2010

De prendre et d'avoir

Le temps, c'est ce qu'on décide d'en faire.

On peut le perdre, le gaspiller, l'investir, l'économiser, le tuer, le consacrer.

On peut en avoir trop, ou en manquer.

Bien souvent on s'excuse en prétendant qu'on ne l'a pas eu.

Ce qu'on veut dire, la plupart du temps, c'est qu'on ne l'a pas pris.

mardi 26 octobre 2010

Appel tardif

Dring dring!

- Oui, allô?

- Bonjour, ici le Centre francophone de Toronto. Puis-je parler à Julien Pitre, s'il-vous-plaît?

- Lui même.

- Monsieur Pitre, en 2007, vous êtes passé au Centre francophone à la recherche d'un médecin. Avez-vous toujours besoin d'un médecin de famille?

- Non merci, j'en ai trouvé un depuis.

- Ah, d'accord. Bonne journée!

Heureusement que je suis en bonne santé, car trois ans, c'est long pour prendre son mal en patience et dégotter un praticien dont on est le patient!

lundi 25 octobre 2010

Invitation festive

L'événement du 23 octobre à ne pas manquer pour tout l'étain du monde!

Un incontournable qui deviendra assurément un inoubliable!

On en parlera encore des années durant, un brin de nostalgie dans la voix, non sans profonde fierté d'y avoir été. On exagère, évidemment, mais juste un peu!

Soyez-y donc, et vos hôtes Jérémy et Julien se feront un immense, gargantuesque dis-je, plaisir de vous divertir dans toutes les règles de l'accueil festif!

Cet événement grandiloquent sera également le théâtre de la célébration anniversarienne de quelques dignes invités. Aurez-vous la sagacité de dévoiler leur identité?

On vous y attend, bras ouverts et sourires déployés. Olé!

dimanche 24 octobre 2010

samedi 23 octobre 2010

vendredi 22 octobre 2010

Sot six

En fin de course aujourd'hui, je passe acheter deux saucisses d'agneau à la boucherie locale, tenue par une famille italienne pas très courtoise qui propose de bonnes victuailles. Ce n'est pas idéal, mais je préfère ça à une famille polie qui vendrait des produits avariés.

Le commerce est situé à environ cinq cents mètres de chez moi. J'en sors les saucisses à la main, et décide de continuer sur ma lancée et courir jusqu'à la maison.

Me voilà haletant en pleine course à relais imaginaire, avec en guise de bâton des tripes remplies de viande, fonçant vers un fil d'arrivée fictif, paré à passer le flambeau à mon coéquipier qui ne viendra jamais. Quelle extase issue d'une imagination débridée!

jeudi 21 octobre 2010

Maux arts

Samedi, pour la toute première fois de ma vie, je serai acteur dans une production cinématographique. Un acteur rémunéré (ou rénuméré pour les intimes), rien de moins. Le nouveau Brad Pitre.

Essentiellement, je jouerai le rôle de représentant d'une société pharmaceutique souhaitant recevoir une formation digne de ce nom.

J'ignore encore quel sera mon cachet pour cette interprétation des plus dramatiques. Espérons seulement qu'il ne s'agira pas que d'un cachet d'aspirine...

mercredi 20 octobre 2010

Sir Constance

Demain, tôt le matin, j'assiste à une leçon d'enseignement de l'anglais langue seconde, donnée par Dina, une amie d'une amie.

C'est la chance d'observer la professeure dans son milieu naturel, et de la voir à l'œuvre face aux moult embûches que sont les difficultés d'apprentissage et l'apathie potentielle des élèves.

Le mieux dans tout ça? Dina m'a indiqué qu'elle enseignait surtout à des Japonaises de ces temps-ci. Je pourrai donc en apprendre davantage sur les difficultés propres aux apprenants nippons.

Non mais, ne suis-je pas choyé par les circonstances?

mardi 19 octobre 2010

lundi 18 octobre 2010

Voisinage surinformé

Dans mon quartier, j'aperçois souvent des pancartes, parfois faites à la main, qui indiquent Garage sale.

Il n'y a rien de honteux à avoir un garage pas tout à fait propre, soit, mais a-t-on vraiment besoin de l'annoncer à ses concitoyens?

dimanche 17 octobre 2010

Couça-couci

Exposons un non-sens, mesdames messieurs.

On dit que l'optimiste voit le verre « à moitié plein », tandis que le pessimiste le considère « à moitié vide ».

Je déplore cette expression repoussante, car si la moitié d'une pleine quantité constitue une quantité réelle, la moitié d'une absence de quantité ne correspond à rien.

Le pessimiste, qui perçoit la moitié de rien, serait-il donc un moins que rien?

samedi 16 octobre 2010

Situation cocasse du jour

Essayer de faire prononcer par des Japonais qui ne parlent aucunement français le virelangue par excellence un chasseur sachant chasser sait chasser sans son chien.

vendredi 15 octobre 2010

Treize mille mètres du bout des pieds

En courant aujourd'hui

Je suis passé par quatre districts électoraux

Dans chacun abondaient les écriteaux des candidats locaux

Tant d'hommes et de femmes rêvant d'un poste au conseil municipal

Le panneau d'un d'entre eux, un certain Kevin Beaulieu, était tout en bleu

En courant aujourd'hui

Par terre un inhalateur bleu, probablement épuisé

Sur une distributrice de journaux un briquet bleu, probablement épuisé

J'ai croisé des coureurs, certains me saluant d'un signe de la main ou d'un hochement de tête, d'autres m'ignorant

Je n’ai jamais compris ceux qui font fi de leurs collègues de course. Nous formons, après tout, une sorte de confrérie, au sein de laquelle règne la volonté de se surpasser!

jeudi 14 octobre 2010

Ambroise

J'ai déjà eu une copine italienne avec laquelle j'aimais bien, par plaisanterie, créer des mots par voie d'« italianisation ».

Par exemple, l'expression of course devenait ofcurso dans la langue de Dante.

J'avais également inventé calepino, pour désigner un carnet de note. J'ai appris dernièrement qu'en réalité, calepin était tiré du nom de famille d'Ambrogio Calepino, religieux italien auteur d'un dictionnaire (le premier « calepin »), paru au début du XVIe siècle. Au fil du temps ce mot a perdu sa signification de dictionnaire, au profit de celle d'agenda de poche. Sans le savoir à l'époque, je n'étais pas si loin d'être dans le mille...

Ofcurso!

mercredi 13 octobre 2010

De l'eau sur la Lune

Être dans la lune, c'est…

Arriver à sa leçon de japonais en vélo alors qu'il commence à pleuvoir, et laisser distraitement son casque dehors, attaché sur le cadenas.

Se rendre compte qu'on a fait un Buzz Aldrin de soi, c'est…

Revenir à sa monture pour constater qu'une douche froide et spongieuse attend son crâne.

mardi 12 octobre 2010

Petit plaisir de la vie

Vous savez ce qui me délecte?

Lorsque je lis un bouquin, j'adore, lorsqu'arrivé en fin de page, réussir à deviner le premier mot de la page suivante. C'est une devinette, et en trouver la solution me remplit de joie. Ça me prend pas grand'chose pour trouver le bonheur!

J'aurais aimé enchaîner avec une phrase en guise d'exemple, mais rien ne me vient pour l'instant. Vous avez donc, chers lecteurs, l'immense privilège de bénéficier d'un texte imparfait, souffrant cruellement de l'absence d'un exemple vécu. Profitez-en pendant que ça passe. Quand je vivrai l'exemple, les présentes en seront probablement modifiées!

lundi 11 octobre 2010

Thérapie de croupe

J'ai déjà eu une coloc

Qui m'a jamais payé sa part de l'Internet

Malgré qu'elle l'ait utilisé pendant des mois

Et malgré mes quelques exhortations à le faire

Une certaine mademoiselle Kohn, et son nom de famille lui va à ravir

J'avais oublié cette fille pas fine

Quand dans Group Therapy du Globe and Mail de ce vendredi

(Une rubrique où les lecteurs conseillent une âme désemparée aux prises avec un problème donné)

J'en ai eu la mémoire rafraîchie

Là voilà qui conseille à une trentenaire tourmentée par sa mère

De suivre ses rêves, en l'occurrence d'aller vivre à New York

Pour cultiver son sens de soi afin de devenir une meilleure personne

Eh bien! Que de judicieux conseils, que de belles paroles, venant d'une canaille nommée Kohn!

dimanche 10 octobre 2010

Valler-retour

N'avez vous jamais remarqué que le verbe aller est pour le moins singulier?

Jeremy, mon colocataire dont la langue maternelle est l'anglais mais qui s'exprime très bien en français, se trompe à l'occasion en disant, par exemple, et ceci est un extrait véritable tiré d'un courriel, J'aille grimper avec Nancy vers 20h. Quand on y pense, c'est vrai qu'aller a une construction plutôt curieuse.

Tantôt il commence par A (allons au parc!), parfois en I (tous ensemble nous irons au parc!) et par moments en V (va-t-en donc au parc, pour voir si j'y suis!).

Pour aller au bout des choses et comprendre l'incongruité de ce verbe, il est de mise d'en explorer l'étymologie.

Aller serait une synthèse de trois mots du latin classique : ambulare (se promener), ire (aller), et vadere (marcher). Le premier nous a donné ambulance, funambule (qui marche sur une corde) et somnambule (qui sommeille en se promenant), le deuxième est à l'origine de subir (sub+ir, aller sous) mais pas de provoquer l'ire (qui provient d'ira, colère, d'où est également tiré irascible), tandis que le troisième constitue la racine d'évasion, d'évasif et d'envahir.

Puisque ce soir nous irons, mes parents et moi, au resto, je vais dès maintenant aller me préparer!

samedi 9 octobre 2010

Au jour d'huile

Vingt-deux heures quatorze

Ma mère joue à la patience sur la table de cuisine

Avec des cartes à jouer à l'effigie du Moulin rouge

Probablement ramenées de Paris par le coloc

Mon père lit le National Geographic, un article concernant la pollution sur le Mont Everest

Il n'est pas si tard, mais on va se coucher bientôt, sans doute

On a marché 7,4 km aujourd'hui

Je connais la distance exacte, parce qu'Armelle, ma mère, m'a demandé de vérifier

À L'hôpital où elle travaille, les travailleurs ont l'objectif

De marcher collectivement une distance équivalant à Québec-Hawaï à vol d'oiseau

Pour encourager la forme physique

D'autres kilomètres vont s'ajouter demain

Car il faut se rendre, entre autres, au Musée royal de l'Ontario

Pour y admirer des artefacts de l'armée chinoise en terre cuite
Maman, comment elle se passe ta partie de patience?

Elle est presque mourue! Elle est presque mourue!

vendredi 8 octobre 2010

2 h 33 du matin dans mon arrière-cour

Soirée plutôt chargée, si vous voulez mon avis

Tout a commencé par une leçon de japonais plutôt réussie

Les mots me venant facilement, c'est la langue qui rentre

La sieste de l'après-midi a dû aider

Ensuite, direction mon ancien quartier, à savoir Cabbagetown

La ville du chou, baptisée du fait que les immigrants irlandais

Au tournant du siècle supposément plantaient leurs choux partout

Ou du moins c'est ce que j'ai lu quelque part

C'était en tous cas spécial de repasser dans le quartier où j'ai habité pendant trois ans

Trip down memory lane, qu'on dit en anglais

Une fois retourné au logis, c'est avec Eric Dolphy en trame de fond (l'apothéose du jazz, à mon humble avis) que j'ai fait le ménage en vue de l'arrivée des parents

Ils passent voir leur fils pour la fin de semaine, mes chers parents. Belle Action de grâce en vue!

Je viens à l'instant de recevoir le message texte de mon ami Julien (ent'Julien on s'entend!) qui va comme suit :

j'viens rentrer au bercail et j'ai un creux, j'vais passer ma poule à la casserole!

À vous de tirer votre conclusion...

Histoire de bien enchaîner, et pour en finir à moment donné, car les trois heures approchent, et il faut rester concis après tout, j'ai jugé bon de clouer ma soirée

Par une promenade nocturne

Qui m'a apportée à Dovercourt Park

Parc intéressant, quoique méconnu

Là, j'ai failli me faire accoster par des policiers

Ce que j'espérais un peu, d'autant plus que je n'avais rien à me reprocher

Mais ceux-ci ont fait leur poule mouillée, sont restés barricadés dans leur auto-patrouille

Un peu comme s'ils avaient la trouille!

C'eut été une bonne histoire, une anecdote salée, voire grivoise, pour ce blogue

Mais bon, ce sera pour une prochaine fois!

jeudi 7 octobre 2010

Bière au p'tit-déj

Laissez-moi me confesser : je suis un snoozeur en série. Chaque matin, je laisse mon réveille-matin retentir aux dix minutes, parfois une heure durant. C'est un défaut, j'en suis conscient.

Toujours est-il que ce matin, le réveil étant syntonisé sur une station jazz, j'ai entendu, encore ensommeillé, une publicité pour le moins inusitée à cette heure matinale :

Le prochain segment vous est présenté par la brasserie Mill Street.

C'est un peu comme une annonce de céréales en soirée. À l'exception des alcooliques invétérés, peu de gens ont la tête à la boisson à huit heures vingt du matin, et hormis les travailleurs de nuit, rares sont ceux en mode céréales à huit heures vingt du soir.

Mill Street propose d'ailleurs d'excellentes microbrassées pour toute heure de la journée, sauf peut-être pour le petit-déjeuner, vous en conviendrez!

mercredi 6 octobre 2010

Erratum

J'ai indiqué hier que la collision entre les satellites Kosmos 2251 et Iridium 33 s'était produite le 14 février 2009. Il s'agissait plutôt du 10 février, le 14 étant la date de l'article consulté. Mea culpa!

Puisque, pour la suite du texte, ce crash devait absolument avoir eu lieu à la Saint-Valentin, j'ai décidé de ne pas corriger directement l'erreur. Vous me pardonnerez, j'espère.

Relativement au nom de ces satellites, le hasard a fait en sorte que j'ai traduit aujourd'hui un texte concernant les cartes Iridium de MasterCard, des cartes prépayées tout droit sorties de l'enfer.

L'erratum à présent noté, le moment est venu de vous apprendre quelque chose. Au Japon, le 9-1-1 est en fait le 1-1-9. À l'autre bout du monde, c'est le monde à l'envers!

mardi 5 octobre 2010

Romantique Rome antique

Le 14 février 2009, pour la première fois de l’histoire, deux satellites intacts sont entrés en collision dans l’espace. L’impact violent, qui les a réduits en poussière, s'est produit à la vitesse de 10 km/s. Faits l'un pour l'autre, ils ont connu leur destin par un coup de foudre foudroyant le jour de la Saint-Valentin.

Au Brésil, la frénésie du 14 février a plutôt lieu le 12 juin, lors du dia dos Namorados (jour des amoureux).

Le 12 juin 2008, j'étais à São Paulo où j'ai assisté à une joute de futebol. Palmeiras, l'équipe locale, a battu Cruzeiros, alors en tête de championnat, par la marque de 5-2. Il n'en fallait pas plus pour que je tombe sous le charme.

La foule était plutôt clairsemée pour ce match, plusieurs fans ayant probablement jugé bon, pour la pérennité du couple, de gâter leur douce moitié.

Le club Palmeiras a été formé en 1914 par des membres de la communauté italienne de São Paulo. La Saint-Valentin souligne le martyr Valentin de Terni, décapité à Rome le 14 février 269. Rome est aujourd'hui la capitale, vous avez deviné, italienne.

Ce qui m'amène à cette observation : entre données d'apparence dissemblable, on peut toujours déterrer des liens, aussi ténus et obscurs soient-ils!

lundi 4 octobre 2010

Hockey, drogue, aviation et octobre

J'ai découvert, par l'intermédiaire du blogue La vie est une puck, qu'un certain Jacques Richard (sans lien de parenté avec Maurice et Henri) avait déjà marqué 52 buts en une saison avec les Nordiques.

J'ai également appris qu'en 1989, s'étant fait pincer en possession de cinq livres de cocaïne à l'aéroport Mirabel, il avait été condamné à sept ans de pénitencier. Tu parles d'un 5 à 7!

Incidemment, Jacques Richard (né en octobre 1952) est décédé en octobre 2002, tandis que l'aéroport Mirabel (inauguré en octobre 1975) a été fermé au trafic de passagers en octobre 2004. Pierre Elliot Trudeau (né en octobre 1919), l'instigateur du désastreux éléphant blanc qu'a été cet aéroport, est presque décédé en octobre 2000 (le 28 septembre). Pour souligner le manque de jugement monumental de m'sieur Trudeau, on a renommé l'aéroport Dorval en son honneur.

Comment donc clore ce texte? Comme ça : avez-vous déjà remarqué que Dorval, c'était Val-d'Or inversé?

dimanche 3 octobre 2010

Signes de l'automne bien installé

Une douche chaude devient autrement plus réconfortante.

Les abreuvoirs dans les parcs ont été condamnés en vue de la saison froide.

Les écureuils travaillent d'arrache-patte pour se constituer un garde-manger hivernal.

Les bouches d'égout, comme la bouche des gens, commencent à générer de la buée.

samedi 2 octobre 2010

Ragoûtant

J'affectionne les ragoûts. Voilà un mets qui se peut se composer de pratiquement n'importe quel ingrédient. Son goût est ainsi un mélange complexe des saveurs et arômes de ses éléments constituants.

Il est possible d'en faire en grande quantité, la seule limite étant la capacité de la marmite utilisée. Un seul plat cuisiné peut ainsi facilement devenir plusieurs repas ragoûtants!

Le ragoût joue également le rôle prisé de vide-frigo. Aujourd'hui même, par exemple, partant d'une recette toute simple à base de lentilles, j'en ai profité pour y ajouter des poivrons rouges, du jus de tomate et de la salsa, qui autrement auraient été perdus.

Puisqu'un ragoût se doit d'être mijoté lentement, mon logis ne manque jamais de s'emplir d'un agréable parfum. Fragrance envoûtante d'aliments appétissants!

Ce n'est pas pour rien que durant l'Antiquité, les cuistots romains avaient l'habitude de prononcer cette maxime :

Ave ragoût, ceux qui te dégusteront te saluent!

vendredi 1 octobre 2010

Définition alternative

Vélocité n.f. (de vélo et cité)
Foncer à toute allure en bicyclette dans les rues de la ville.

Exemple, vécu à l'instant :
J'étais sur mon erre d'aller, tête baissée et enfoncé dans la vélocité, exalté à l'idée de ce vendredi inouï!