vendredi 22 octobre 2010

Sot six

En fin de course aujourd'hui, je passe acheter deux saucisses d'agneau à la boucherie locale, tenue par une famille italienne pas très courtoise qui propose de bonnes victuailles. Ce n'est pas idéal, mais je préfère ça à une famille polie qui vendrait des produits avariés.

Le commerce est situé à environ cinq cents mètres de chez moi. J'en sors les saucisses à la main, et décide de continuer sur ma lancée et courir jusqu'à la maison.

Me voilà haletant en pleine course à relais imaginaire, avec en guise de bâton des tripes remplies de viande, fonçant vers un fil d'arrivée fictif, paré à passer le flambeau à mon coéquipier qui ne viendra jamais. Quelle extase issue d'une imagination débridée!

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