mercredi 20 juin 2012

Content, sachant le contrat signé

21 minutes de rédaction pour le 21 juin, début de l'été.

Parlant de début de l'été, les températures diurnes ici atteignent déjà les trente-cinq degrés, compte tenu du facteur humidex. Juillet et août n'annoncent rien qui vaille, et tout qui sue.

La glace maintenant brisée ou fondue, sous forme de parlage de, et de chialage contre, la météo, passons aux choses sérieuses.

J'ai donc pu signer mon bail de location. Pendant pratiquement deux heures et demie, les formulaires se sont succédé, les explications approximativement comprises se sont enchaînées, ma signature a été apposée à une bonne dizaine de reprises. Le processus procédurier terminé, j'ai hérité d'un épais cartable regorgeant de dispositions, d'alinéas, de nonobstants, de menus détails, de coordonnées et d'une cohorte de données. Ne me reste plus qu'à recevoir la clé, car évidemment pas question de me la confier à la signature du bail, c'eut été trop simple.

Plutôt que revenir directement à mon logis éloigné du centre, j'avais donné rendez-vous à une amie, de laquelle provenait l'idée de se rencontrer à vingt-et-une heures trente. Ce n'est qu'à vingt-deux heures quarante qu'elle s'est manifestée. L'attente a été longue au point où, à la fin, je ne pouvais qu'en rire. J'en ai tout de même tiré l'observation que ce n'est pas tant les retards en soi qui me dérangent, tant que leur existence est confirmée tôt et leur durée estimée est respectée, mais plutôt les perpétuelles mises à jour du retard. J'arrive 10 minutes en retard. En fait 30 minutes. Désolée, donne-moi 20 minutes de plus. Je vais faire de mon mieux pour me pointer à 22h30. Désolée! Lorsqu'on ignore si la personne attendue arrivera dans la prochaine minute ou la prochaine heure, moins évident d'aller se promener dans les environs, d'aller se soulager aux toilettes, etc. Je tiens à mes amis, mais certains d'entre eux montreraient dans mon estime à mieux gérer leurs imprévus.

Manquant presque le dernier train de retour vers mon logis loin loin, le long déplacement de train ne m'a pas irrité outre mesure, notamment car j'ai pu m'y asseoir, mais davantage car je suis conscient que d'ici une semaine à peine, je serai de retour au cœur de l'action, ou du moins dans son ventricule gauche, et que ces longueurs ferroviaires appartiendront au passé.

Sur ce, 21 écoulées, bonne nuit.

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