jeudi 7 juin 2012

Animalerie

Cette journée, ensoleillée, je la passe à traduire. En soirée, la tâche enfin terminée, je m'accorde une promenade nocturne.


En chemin, je tombe sur la carcasse écrapoutie d'un rat, probablement pris de vitesse par une voiture.

Plus loin, un corbeau ou une corneille, j'ai toujours eu de la misère à les départager, croasse (ou craille, pour la corneille) bruyamment, comme s'il ou elle m'haranguait. (Les règles orthographiques voudraient que j'écrive « me haranguait » en raison du « h » aspiré, mais puisque ce n'est pas gracieux à mes oreilles, je vais ici m'improviser en hors-la-loi linguistique).

À mon arrivée au parc, les grosses carpes koï, alertées de ma présence par j'imagine les vibrations engendrées par mes pas, s'agitent dans leur étang.


Ce parc abritant un zoo miniature, dans l'une des volières, je ne parviens à distinguer que les contours d'un oiseau niché. J'aperçois toutefois clairement l'homme qui dort, étendu sur le banc d'à côté.


À mon retour un crapaud croise mon chemin, tandis qu'à l'appartement, un papillon de nuit m'attend.


Soirée de jungle urbaine.

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