mardi 1 février 2011

Celui à qui la chance sourit

À l'époque, pour me rendre visible à vélo pendant l'obscurité torontoise, je m'étais procuré une lampe à DEL blanche, identique à celle montrée ci-dessous.

Le fin observateur découvrira ma marque de désodorisant...
Peu de temps après son achat, son dispositif d'ancrage étant mal conçu, ce phare tomba de mon vélo pour cause de secousse due à un nid de poule. J'eus juste le temps de me retourner pour le voir se faire écrapoutir par un poids lourd. Maudite bébelle, que je me dis, devant ce triste spectacle.

En joggant ce soir dans le quartier de Roppongi (六本木, littéralement Six Arbres), j'ai aperçu, gisant par terre, le même modèle de lampion, son couvercle à quelques pas. Ne manquait qu'une des deux piles. À l'autre bout du monde, quelqu'un d'autre avait été victime de sa conception déficiente!

Enthousiasmé par cette découverte, je me suis mis à la recherche de la pile manquante. J'avais presque perdu espoir lorsque je l'ai trouvée, à un pouce d'un caniveau. Bonjour, chance souriante!

Cette fois-ci, j'ai appris la leçon : c'est au duct tape que le mariage de mon vélo et de cette trouvaille sera consacré!

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