jeudi 24 février 2011

Pecha Kucha

Hier soir je suis allé à la 80e édition de Pecha Kucha, des événements dont le concept m'a grandement plu. Il s'agit de rassembler des gens issus des divers domaines culturels et artistiques, qui doivent donner une présentation dite de 20 × 20, durant laquelle ils doivent exposer leurs idées tandis que vingt photos sont affichées pendant vingt secondes chacune, pour un total de six minutes quarante.

C'était fascinant, et même inspirant par moments. Qui sait, un jour moi aussi j'irai d'une présentation magistrale!

Edward Harrison, expert en mascottes, qui sont légion au Japon (autre symptôme de la culture kawaii évoquée précédemment), nous a permis d'en découvrir les exemples les plus éloquents.


Un artiste dont je n'ai pu retracer le nom nous a présenté ses œuvres pour le moins singulières.


Kōta Ishizaki nous a présenté sa boutique, Only Free Paper, qui ne propose que des journaux et livres gratuits. L'anglais apparaissant dans ses images était comiquement approximatif.

Astrid Klein, qui animait la soirée en compagnie de Mark Dytham, associés de la boîte d'architecture à l'origine de Pecha Kucha, lui a demandé comment il arrivait à joindre les deux bouts. La réponse de M. Ishizaki a eu l'air plutôt évasive, si je me fie à ma compréhension limitée du japonais, ce qui a laissé Astrid visiblement incrédule. Moi aussi j'aurais aimé savoir comment il paye son loyer en donnant de vieux magazines.

Rob Judges, d'origine torontoise, nous a présenté une vingtaine de ses œuvres sur trame de rap disjoncté. Sa carte de visite nous indique qu'il se considère visualiste, terme que je trouve bien choisi.

Non seulement a-t-il rappé, mais dans le courant de la soirée j'ai rencontré son amie au nom de famille évocateur, une certaine Eloise Rapp. Tout est dans tout.


Une surprise de la soirée a été Hiroko Tabuchi, journaliste au New York Times, dont j'avais lu il y a plusieurs mois l'article sur l'attrait croissant de la profession d'hôtesse pour les jeunes femmes Japonaises.


Sa présentation, sur les moyens d'écrire de bons récits, a recouru à l'exemple de la panoplie de saveurs de Kit Kat existant au Japon, et sur la nécessité de trouver un bon angle pour rendre ce fait plus intéressant.

Coïncidence incroyable : la journée d'avant, mon ami Jérôme Laflamme m'avait transmis le texte de Patrick Lagacé relayant un article sur ces nombreux arômes de Kit Kat nippons.

Nul doute, tout est dans tout.

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