jeudi 13 janvier 2011

Un beau bécique à pédales dans les dédales d'la capitale

Avant même d'arriver au pays, je savais que l'achat d'un vélo allait être primordial. J'étais donc bien heureux de sortir de la boutique cycliste et d'y enfourcher ma belle machine.


Le rouge, c'est le mien

Ce que je n'ai pas su prévoir, c'est que dans une ville aussi dense que Tokyo, on ne peut pas stationner n'importe où son vélo. Les interdictions de stationner, collées aux trottoirs, abondent. On doit donc laisser son bolide dans des parcs prévus à cet effet, payants bien sûr. Car si Montréal et d'autres villes veulent encourager une utilisation accrue de la bicyclette, Tokyo n'en a rien à battre. Tokyo a déjà en masse de cyclistes comme ça, merci, et les Tokyoïtes recourent presque tous au transport en commun.

Ici pas laisser bécane
Ce n'est pas pour rien qu'ici les métros appartiennent à des entreprises privées, chose inimaginable presque partout ailleurs. Ici, c'est rentable, et c'est avec joie que l'on paie son ticket à coût variable, car le principe d'utilisateur-payeur en fonction de la distance s'applique. Plus tu vas loin, plus ton portefeuille s'allège.

Ici cracher yen à coups de centaines
Toujours est-il que j'avais laissé mon vélo à la station pour aller m'éduquer. Au retour j'ai été affligé de frais de stationnement de 300 yen, soit environ quatre dollars. Vingt dollars par semaine juste pour parquer son vélocipède, ça fait mal. Voilà pourquoi cet après-midi je vais visiter un logement à distance de marche de l'école. Le vélo servira plutôt aux balades bucoliques, si changement de logement il y a...

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