jeudi 19 avril 2012

En mauvaise indue forme

Le mois dernier, j'étais allé à l'ambassade du Canada pour y déposer ma demande de renouvellement de passeport. À ma surprise, elle était dotée d'une bibliothèque, baptisée en l'honneur d'un illustre Canadien dont le nom m'échappe maintenant. 

Tant qu'à m'y trouver, j'avais jugé bon d'emprunter quelques livres. Deux romans d'Haruki Murakami, et son recueil d'entrevues des victimes de l'attentat de 1995 au gaz sarin, que je devais rapporter dans un délai de quatre semaines. 

Plus tard, le jour même, j'avais invité à souper mon amie Natsumi, rencontrée à Toronto dans le cadre d'échanges japonais-français. Elle m'avait exprimé sa volonté d'éviter de régresser en anglais. Je lui ai alors prêté A Wild Sheep Chase, l'un des romans, qu'elle m'a rendu il y a deux semaines, date à laquelle il était dû.

L'ambassade n'étant pas très bien située pour moi, et ayant entamé à mon tour cet ouvrage, ce n'est qu'aujourd'hui que je suis parvenu à le rendre. J'étais disposé à débourser la pénalité, si pénalité il y avait, mais la bibliothèque avait déjà fermé ses portes. 

Je ne prévois pas d'y retourner uniquement pour m'acquitter d'éventuels frais de retard. Cette question devra donc rester en suspens, dans l'espérance que mon mauvais dossier d'usager ne reviendra pas me hanter quand l'aide de l'ambassade je nécessiterai...

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