mardi 27 mars 2012

Rue principale

Avec George, mon coloc
Comme demande spéciale
Dans le bar j’ai demandé
À ce qu’on joue les Colocs

À une heure cinquante-six.
Non pas à treize heures cinquante-six, mais bien à une heure cinquante-six.
Au beau milieu de la nuit, autrement dit, j’entre dans le bureau de poste de Takenotsuka, mon quartier. Et oui, il est ouvert, à une heure si tardive, ou matinale. Un bureau de poste desservant le public à presque deux heures du matin, pensez-y bien. En fait, c’est en toute candeur que je dois vous avouer qu’il est ouvert vingt-quatre heures.

À la main, j’ai le bout de papier confirmant que plus tôt en journée, un facteur est venu cogner à ma porte alors que je n’y étais pas pour me livrer un colis. Je sais ce que je suis venu y récupérer. Mon nouveau passeport, que l’ambassade m’avait déjà envoyé à une reprise, mais que je n'avais pas reçu, pour cause de bout de papier manquant. 

En entrant dans la petite pièce dotée d’un guichet de service, tout d’abord personne ne s’y trouve. Puis accourt du fin fond de l’entrepôt, que je peux entrevoir, un employé, probablement affecté au tri du courrier pour son quart de nuit.

Je lui présente mon bout de papier, et il s’enfonce à nouveau dans les entrailles de l’entrepôt postal. Il en ressort après un moment, une petite enveloppe brune à la main. Je signe sur un autre bout de papier, il me remet l'enveloppe. Revenu chez moi, je constante qu'elle contient bel et bien mon nouveau passeport et le précédent, annulé. Je ressens alors le sentiment du devoir accompli.

Il m'aura fallu cinq ans pour me faire disparaître la barbe

Pour le jour de mon anniversaire, même si techniquement il était déjà le 29, mais c’est pas grave, c’était ma fête, bon!, voilà le fait saillant : l’obtention d’un beau passeport attrayant. 

Qu’on me permettre de voyager sans ambages, peu importe mon âge, voilà un beau cadeau!

1 commentaire:

Camusi a dit...

Joyeux anniversaire mon grand, j'ai oublie le jour J. J'espere que tout va bien! Bisous