jeudi 4 août 2011

Histoire japonaise, partie I

Je ne connais pratiquement rien à l'histoire japonaise. J'ai appris quelques trucs par-ci par-là, dans les musées, en ligne, en conversant, dans des bouquins, certes, mais je ne connais pratiquement rien. Qu'importe : voici l'histoire du Japon, selon le Pitre, à forte teneur en inexactitudes, imprécisions, généralisations, faussetés, hyperboles et autres éléments dépourvus de rigueur. À noter que ledit Pitre écrit les présentes en se fiant uniquement à sa mémoire, qui a tendance à faillir, sans recherche documentaire aucune.

Partie I : les tout débuts

Tout d'abord la préhistoire. Pendant des milliers d'années, des peuplades proto-japonaises illettrées ont foulé le sol de l'archipel japonais. Comme nombre d'autres peuplades illettrées, nous devons notre connaissance de leur existence aux artefacts qu'il nous ont légués, et que le sous-sol a su nous révéler : fragments de poterie, tombes, outils de guerre et d'agriculture, objets à caractère cultuel et culturel, etc. Côtoyait probablement à cet époque un autre peuple, les Aïnous, qui vivait, ou non, seulement sur l'île d'Hokkaïdo, et dont la langue était apparentée, ou non, au japonais. Cette époque préhistorique est dénommée jomon, peut-être.

Puis arrivent les Chinois, qui changent à tout jamais la destinée du Japon. Ceux-ci font généreusement don de leur système d'écriture, basé sur des milliers de caractères idéographiques. En adoptant l'écriture, aux alentours du sixième, septième ou huitième siècle, le Japon entre de plein pied dans l'histoire, et restera dans l'ombre de la Chine pendant des siècles à venir. Les changements radicaux ne sont pas que linguistiques, mais alimentaires également : les Chinois apportent avec eux cet aliment essentiel qu'est le riz, je crois. La cuisine nippone en est transformée à tout jamais. D'autres innovations sont ainsi probablement adoptées, notamment des armes guerrières, des méthodes d'agriculture et d'irrigation et assurément le boulier. Quand on vit en périphérie de l'Empire du Milieu, on s'efforce d'en adopter, ou du moins d'en adapter, les us et coutumes.

Si la religion-maison du Japon est le shintoïsme, vaste amalgame de pratiques animistes remontant à la nuit des temps, arrive, probablement entre 500 et 800 après Jésus Christ (même si cette notion de notation du temps par rapport à la naissance du rédempteur n'a pas de raison d'être dans un récit de l'histoire japonaise) la religion bouddhiste, par l'entremise de prêtres coréens. Tout comme la Chine, mais dans une moindre mesure, la Corée exerce donc une influence profonde sur le Japon.

Ainsi, autour de l'an mil, les Japonais, finalement dotés d'une écriture et de deux religions, l'un importée, l'autre ancestrale, ont déjà bâti les plus anciens temples toujours debout et rédigé les premiers textes qui nous sont parvenus, soit des annales et récits historico-épiques. Leur culture est encore fortement tributaire de la Chine, mais petit à petit ils se forgent une identité qui leur est propre, aidés par l'isolement géographique dû à leur insularité.

À venir, tout aussi peu informée, la partie II, de l'an mil à la période Edo.

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