dimanche 26 février 2012

Le poisson pas bon

Je veux écrire, mais j'ignore qu'écrire, alors j'écris sur cette volonté teintée d'ignorance. Des dignités dignes de mention ont sans doute le mérite de mériter d'être mentionnées ici, mais je doute de ma capacité à bien les relater, et je redoute d'être incapable de les décrire dignement, avec une touche douée de doigté.

Je veux écrire, j'ignore qu'écrire, pourtant j'écris.

Je viens d'entendre des pas hâtés. C'est le coloc George peut-être au teint livide, que je croyais couché, mais que d'empoisonnement alimentaire je savais affligé, qui vient de se diriger vers la toilette, sans doute pour faire le vide, une pression pressante dans ses entrailles pour cause de victuailles avariées ayant pressé son trajet vers le trône troué.

Ayant gagné cette bataille, George a maintenant regagné sa chambre, les cheveux je devine en bataille, et espère retourner au pays des rêves, où les troubles digestifs sont en trêve, où le va-vite fait la grève. Je lui souhaite de ne plus avoir souvent envie dans cette guerre qui n'est pas finie.

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