mardi 7 septembre 2010

Métro Paul

De la station Berri-UQÀM, je monte à bord du métro, destination Mont-Royal, deux stations plus loin. Je m'en vais dormir chez mon ami Pierre-Olivier, avant de retourner à Toronto, le lendemain matin.

En avant-midi, je suis revenu de la zec du Gros-Brochet, après une fin de semaine de chalet géniale entre amis, là où l'électricité ne se rend pas. Le nom de l'endroit est représentatif : j'y ai pêché cinq brochets en moins de deux heures, dont trois de bonne taille, vite remis à l'eau.

Agrippé à un poteau au-dessus des rails, je suis fatigué et un brin rêvassant.

Le métro s'immobilise à une station, et j'observe une fille mignonne et un peu marginale monter dans mon wagon. Je remarque qu'elle a un écusson de GBH, mythique groupe punk britannique, cousu sur sa veste. Ça me fait sourire et penser aux nombreux punks que j'ai vus dont le logo de ce groupe apparaissait quelque part sur leurs loques.

Au moment où les portes se referment, je lève la tête et vois, droit devant moi, l'écriteau MONT-ROYAL. Oups!

Je suis contraint de débarquer à la station suivante, Laurier, puis de revenir sur mes pas. L'air frais rend ce parcours allongé moins pénible. S'il faut en déduire quelque chose, c'est qu'en m'assoyant sur mes lauriers, je me suis ramassé à Laurier. L'auriez-vous vécu de la même manière?

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