jeudi 1 septembre 2011

Julieau de Javel

Je me lève ce matin, pas tout à fait du bon pied.

J'ai du lavage à faire avant ma leçon de français, à treize heures.

J'ai déjà fait quelques brassées avec les détergents laissés par l'une de mes anciennes colocs, je ne suis pas sûr laquelle.

Ayant la dernière fois terminé celui en poudre, après avoir mis mon linge sale dans la laveuse, je saisis une bouteille de ce qui semble être du détergent liquide.

J'en lis le nom (ブリーチ), burīchi, et puis en observe l'étiquette, qui ne semble pas indiquer que les vêtements de couleur sont à proscrire. J'en verse deux bouchons dans la laveuse.

Un petit doute m'assaille soudain. Je décide de jeter un coup d’œil à la masse de linge avant d'abattre le couvercle, au cas où. J'y aperçois deux chemises de travail au sommet de la pile, la première noire, la seconde grise, déjà en train de se délaver. Burīchi signifie bel et bien bleach. Câlines de bines! J'ai bien fait d'y jeter un second regard, sans quoi la brassée entière aurait été bousillée!

Une julienerie matinale, deux chemises à remplacer, ça commence bien une journée!


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