jeudi 21 février 2013

Hokkaido jour 4 – Asahikawa

Content d'avoir été conduit par un expert du volant.

Comme chaque jour depuis le début de ce voyage, je suis pressé par le temps. Il est maintenant 8h42, et j'ai un train à 9h20. Entre-temps, je dois rédiger mon entrée quotidienne en la saupoudrant de quelques photos, finir mes bagages, régler l'addition de ma nuit à l'hôtel, me rendre à la gare, acheter mon billet et monter à bord du train qui me rapprochera d'un bon endroit pour faire du pouce jusqu'à l'aéroport, où m'attend l'avion qui me ramènera à Tokyo, à 18h30 ce soir.

Alors, laissons la pression me dicter la présente entrée.

Merci train, à présent le pouce.


Si avant-hier ne s'était pas très bien déroulé, c'était tout le contraire hier. Depuis Abashiri où j'avais passé la nuit, j'ai pris un train vers l'ouest jusqu'à Nishiyubeshide, dernière station avant que la ligne et la route que je voulais emprunter se séparent. Puisqu'hier était l'avant-dernière journée de mon court périple (et que donc aujourd'hui en est la dernière journée, diantre!), j'ai jugé bon d'écrire directement ma destination, Asahikawa, plutôt que l'habituel je parle japonais.

La stratégie a porté ses fruits presque sur-le-champ (ou sur-la-route): en moins de dix minutes monsieur Watanabe, de retour d'un voyage d'affaire, me faisait monter à bord.

Là où nous allions, le pneu à chaîne était de rigueur


J'ai été cueilli dans une région relativement plane, mais j'avais perçu en regardant la carte que des montagnes nous attendaient. Le terrain est effectivement devenu de plus en plus escarpé, culminant au col Sekihokutōge, de plus d'un kilomètre d'altitude. Malgré la neige et la poudrerie, Monsieur Watanabe et son bolide formaient un duo expert de la conduite hivernale.

Col au magnifique panorama enneigé, d'une altitude de 1 050 mètres.

Déposé ainsi avant les coups de seize heures à la station Asahikawa, le problème classique du pouceux s'est présenté. J'ai atteint ma destination. Il est encore tôt. Je ne peux que poursuivre ma route. Le temps de manger et boire dans un restaurant de la gare, ma destination suivante était décidée : Furano, ville aux nombreuses stations de ski, au sud d'Asahikawa et donc en direction de l'aéroport Shin-Chitosé pour mon vol demain, et accessible à bon prix au moyen d'une seule ligne de train.

Arrivé en un peu plus d'une heure, après m'être installé dans une auberge près de la gare, d'où j'écris ces lignes en regardant nerveusement l'heure, j'ai décidé d'aller me balader, histoire de profiter une dernière soirée de la belle neige d'Hokkaido. Ce faisant, j'ai rencontré deux sympathiques Australiens comme il y en des masses l'hiver en ces lieux, et ensemble nous avons célébré la fin de mon périple, en quelque sorte. Sur ce, je dois filer, devant m'acquitter d'une certaine fonction aéroportuaire de retour au bercail... 

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