Jour de grand départ, jour de transport. Mon frère Guillaume et moi sortons de mon logis tokyoïte vers 8h30, car nous attend, peu après midi, notre vol en direction de Manille. Sa présence semble avoir un effet bénéfique : nous parvenons à sortir de chez moi avec un coussin assez confortable pour ne pas avoir à courir à toute vitesse jusqu'à la station pour ne pas manquer le train de 8h41.
Parvenus peu après les coups de dix heures à l'aéroport Narita, soit plus de deux heures avant notre vol, nous trouvons le comptoir de notre compagnie aérienne, et intégrons la file. Celle-ci progresse plutôt lentement; heureusement nous sommes assez d'avance pour ne pas nous en faire.
Bagages enregistrés et billets finalement en main, nous nous dirigeons vers la sécurité. Le temps d'un rapide portrait du faternel, et nous voilà lancés vers la porte d'embarquement.
Au bout de cinq heures et du retard, l'avion se pose à Manille, qui ne devant nous servir que de point de correspondance, duquel nous comptons nous envoler en direction de Cebu.
Nous passons l'immigration (laissant passer au passage un voyageur visiblement extrêment préoccupé de manquer son vol), récupérons nos bagages, mettons la main sur du pognon philippin, et nous nous dirigeons vers le terminal 4, réservé aux vols nationaux. Ce faisant, émergent mes premières impressions des Philippins : il sont rieurs et blagueurs, même ceux travaillant à l'aéroport, l'anglais (ou sa variante locale, le taglish) semble avoir supplanté le tagalog, l'ancienne langue fédératrice, et ils respectent généralement les files d'attente. De plus, en net contraste avec le Japon, les écriteaux en anglais sont uniformément bien rédigés, et tout à fait compréhensibles, ce qui ne les empêchent toutefois pas d'être hilarants, à l'insu de leur créateur...
Vers 20h25, avec presque une demi-heure de retard, l'avion à direction de Cebu décole avec nous en son sein. Nous attend un trajet de taxi, une nuitée à l'hôtel (duquel, déterminé mais avec l'envie d'aller me coucher, je tape les présentes lignes), et demain le traversier qui nous mènera à Bohol, théâtre de notre voyage interfraternel pour les quelques jours à venir. Première journée qui commence bien un voyage, malgré le transport s'accaparant la part de lion!
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