J'enseignais hier près de la station Fuchinobe, dans la préfecture de Kanagawa, à près de quarante kilomètres au sud-ouest de mon domicile. Après la leçon, je suis allé étudier le japonais à un café de Machida, non loin. Les avions de avions de chasse survolant le ciel, dont le vrombissement aux quinze minutes m'assourdissait au point de forcer une pause d'étude, m'ont rappelé l'existence des quelques dizaines de milliers de soldats américains postés en sol japonais, une réalité qui n'effectue que de rares intrusions dans ma vie quotidienne.
Aujourd'hui a tout les airs d'une journée d'été, canadienne, faut-il le préciser. Nous ne sommes qu'en mai, mais déjà j'appréhende la chaleur écrasante de l'été tokyoïte. Cela me rappelle heureusement que mon ami Jason, qui s'est récemment établi dans la préfecture montagneuse de Nagano non loin, m'a lancé l'invitation à faire du camping dans les hauts plateaux dénommés Kamikochi, au climat frais qui ne sera que bienvenu.
En allait porter mes chemises chez le nettoyeur, ce matin et pour la première fois depuis des lustres, je portais un chandail de soccer d'une équipe de Séoul, souvenir de mon voyage en Corée, en 2009. En passant par le parc de retour chez moi, avec surprise j'ai été interpellé par un Coréen, à la fois excité et perplexe de voir un blanc arborant un chandail doté de caractères Hangeul. Je lui en ai expliqué la provenance tout en lui disant les trois mots coréen que je me souvenais de ce périple. L'un comme l'autre en ont été amusés.
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