Devant l'écran, je constate l'œuvre achevée. Rédigé soigneusement et détaillant les raisons sous-tendant ma décision, le message de démission n'est qu'à un clic de souris d'être acheminé à mon superviseur, qui depuis plus de deux ans chapeaute mon travail d'instructeur d'anglais à l'école au rayonnement international.
À l'origine questionnement devenu conviction par mûrissement, le choix s'est imposé d'amorcer de nouveaux défis, plus motivants et satisfaisants. Pour ce faire, il fallait d'abord tirer le rideau sur ceux déjà accomplis.
Je relis le texte pour y débusquer les dernières fautes de frappe, prends du recul pour l'observer dans son ensemble, hésite un dernier moment, puis, clic, il est envoyé, et ainsi ma décision s'officialise.
J'ai beau avoir encore un mois à travailler au service de cet employeur, je ne peux m'empêcher de ressentir une vague impression de liberté alors que je sors jogger, à l'aube d'une nouvelle chapitrerie.
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