Malgré que je sois de retour à Tokyo, mon ordinateur portable porte des traces de Kagoshima, sous forme d'une mince couche de poussière volcanique qui le recouvre, et qui m'embête le bout des doigts.
Je me trouve dans la grande salle d'où, chaque mardi et mercredi lorsque je ne suis pas en voyage, j'ai mes leçons privées de japonais. Elle se trouve au vingt-deuxième étage d'une tour du quartier Toranomon. De ses grandes fenêtres, s'offre à moi un beau panorama de Tokyo et ses immeubles, balayés par de forts vents qui gâchent un peu la journée ensoleillée.
Dans un peu plus d'une demi-heure commence la première leçon d'un cours à donner à même les locaux d'une entreprise. Il s'agira là de ma première expérience du genre, n'ayant jusqu'ici fait des leçons qu'aux écoles retenant mes services. Il me faut remercier le hasard à cet égard, qui a su faire en sorte de limiter à cent mètres à peine la distance séparant ma leçon de japonais de celle d'anglais. Plus près et il eut fallu qu'ils aient lieu dans la même bâtisse.
Sur ce, je vais à la rencontre de mes nouveaux élèves, qui à un jet de pierre, attendent que je leur enseigne la lingua anglica...
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