Par cette belle journée ensoleillée, c'était le moment d'aller à Shinagawa récupérer mon nouveau visa, pour un trajet à vélo de neuf kilomètres. Déjà que ces dix-huit kilomètres au total représentent un bon exercice, les parcourir en souffrant d'une infection de la gorge et d'une légère fièvre relève de l'exploit, sinon de la témérité.
Ainsi j'ai mis la main ce nouveau visa, valide un an. J'aurais voulu obtenir celui de trois ans, mais pour ce faire, il m'aurait fallu trafiquer le formulaire prérempli par Berlitz, l'entreprise me parrainant, en biffant le chiffre un dans la colonne de la durée de séjour demandée en années pour le remplacer par un trois.
Ce n'est qu'après coup, déçu en observant le visa d'un an estampillé dans mon passeport, que je me suis dit qu'il aurait valu la peine de tenter le coup.
Cette mince mésaventure est l'équivalent d'une répartie assassine, à une remarque désobligeante, à laquelle on ne pense que trop tard. Tiens-toi prêt l'an prochain à subir ma réplique cinglante de trois ans, toi l'auteur de commentaires malavenants d'un an!
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