Il est sept heures cinquante trois. À attendre l'arrivée du train de la ligne Chuo en direction de la station Shinjuku, dans laquelle je dois effectuer un transfert jusqu'à la gare Akabane ma destination (dont les kanji 赤羽 signifient notamment plumes rouges), où à l'école Berlitz de l'endroit j'ai deux leçons au menu dès huit heures trente, je reviens sur la raison pour laquelle j'ai manqué la deuxième entrée de la série de sept escomptées.
Me voilà maintenant sur une plateforme de la station Shinjuku, à attendre l'arrivée du train de la ligne Shonan de huit heures sept qui m'apportera, espérons, à bon port. La raison énoncée au premier paragraphe tient, je l'avoue, à une planification fautive de mon temps, bien que je sois tenté de rationaliser ce manquement grave à ma propre ligne de conduite. L'humain est bien plus digne de mon attention que la machine, rationnalise-je, et justement hier soir je me suis consacré à une humaine digne de mon attention.
Le train ralentit à l'approche de la gare Ikebukuro. À l'occasion, le soleil du matin se fraye un chemin et m'aveugle momentanément. Une belle journée prend le relai d'une nuit belle.
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