Eh bien! Si je me croyais bien beau bien bon après plus d'un an d'étude du japonais, l'école m'a remis à ma place! Ayant buté sur le test d'aptitude, c'est au niveau débutant 1 que je vais débuter. Espérons tout de même que la courbe d'apprentissage est vertigineuse, sans quoi les premières semaines risquent d'être barbantes.
En fin d'après-midi je me suis rendu à la tour de Tokyo, inspirée de la tour Eiffel. Dans la brochure accompagnant le billet d'accès, on se vante qu'elle surpasse sa grande sœur parisienne de douze mètres, tout en pesant 3 000 tonnes de moins. Rappelons que la tour de Tokyo a été érigée en 1958, 71 ans après la tour Eiffel. On imagine bien des innovations en génie civil pendant cet intervalle. C'est un peu comme se targuer que son avion de chasse ultramoderne a des vitesses et un rayon d'action supérieurs aux avions à hélice de la Seconde Guerre mondiale, ou que son ordinateur dernier cri a des performances surpassant outrageusement celles du Harvard Mark I, tout en étant incommensurablement plus petit. Comparaison facile.
Ce qui m'a fait le plus rigoler du haut de cette tour, offrant d'ailleurs un excellent panorama de la mégalopole, c'étaient les plaques en braille pour les aveugles. Quand on est atteint de cécité, à quoi bon payer pour une attraction qui les yeux ne fait que solliciter? Un sourd en aurait plus pour son argent à l'opéra...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire