Il m'a demandé de prendre place sur le petit tabouret face à lui, puis de poser d'abord ma botte droite sur un marchepied en bois, question de l'immobiliser et d'en faciliter le polissage. Il travaillait vite et bien, en grands mouvements précis des mains, la droite enroulée d'un chamois et polissant la botte, la gauche animée de mouvements reflétant l'autre comme contrebalance.
Le plaisir était double : observer de près le travail d'une sommité de la cire, et bénéficier d'un massage indirect des pieds. Avant même qu'il ait terminé, je savais que j'avais affaire à un maître, et si je préfère généralement faire les choses par moi-même, pour une fois j'étais heureux de m'en remettre à un spécialiste. Au vu des miroitants résultats, il risque fort bien de me revoir, ce bon monsieur.
Ce cirage est approuvé par Arnold époque Prédateur
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