La déception peut revêtir une multitude de formes. Elle peut être vive comme légère, profonde comme passagère. On peut être déçu de soi-même, de la tournure des événements, de résultats contraires à nos attentes, d'occasions manquées. Elle est aussi ressentie lorsque quelque chose qui commence bien finit sur une fausse note.
Prenons en exemple l'emploi du français à la sauce japonaise. Règle générale, afin d'embellir leurs produits ou les rendre plus élégants, les entreprises d'ici recourent moins à notre belle langue qu'à un ramassis de mots agencés de manière plus ou moins intelligible. C'est l'apparence qui compte, alors tant que les accents sont nombreux, le sens n'a que peu d'importance. Cette pseudo-langue, on ne peut qu'en rire, et parfois cela donne de vrais bijoux. La partie de gauche de la photo, qui représente la couverture d'un cahier acheté il y a quelques mois, en constitue un bon exemple.
Il existe toutefois quelques exceptions, comme le côté droit, car parfois on tombe sur du vrai français, pas seulement son pastiche, ce qui provoque une agréable surprise. On lit le texte, bien heureux d'en comprendre le sens, jusqu'à la toute fin. C'est alors qu'elle vous saute aux yeux, cette fausse note finale qui fait mal. Ô déception, liquidatrice de tous mes espoirs.
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