J'ai manqué le dernier train. Une première.
J'ai pu me rendre jusqu'à la station Kitasenju, à six kilomètres de marche de chez moi. Rien de déraisonnable, malgré la douzaine de kilomètres parcourue plus tôt, en jogging.
En ce dimanche, tard et sombre, les rues étaient quasiment désertes. J'ai marché à bon rythme, apercevant un chat ou un humain à l'occasion.
Sans en avoir eu le choix, cette balade nocturne a été plaisante. Elle m'a ramené à mes premiers mois en sol japonais, où sans emploi et aux économies bien garnies, je n'avais que mes leçons de japonais comme responsabilité, le reste n'étant que loisir et découverte de la ville. À maintes reprises j'avais ainsi déambulé dans la ville.
Les jambes fatiguées mais pas tout à fait endolorie, je m'apprête à me coucher, heureux d'aimer marcher.
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