Le mois dernier, j'étais allé à l'ambassade du Canada pour y déposer
ma demande de renouvellement de passeport. À ma surprise, elle était
dotée d'une bibliothèque, baptisée en l'honneur d'un illustre Canadien
dont le nom m'échappe maintenant.
Tant qu'à m'y trouver,
j'avais jugé bon d'emprunter quelques livres. Deux romans d'Haruki
Murakami, et son recueil d'entrevues des victimes de l'attentat de 1995
au gaz sarin, que je devais rapporter dans un délai de quatre semaines.
Plus
tard, le jour même, j'avais invité à souper mon amie Natsumi,
rencontrée à Toronto dans le cadre d'échanges japonais-français. Elle m'avait
exprimé sa volonté d'éviter de régresser en anglais. Je lui ai alors
prêté A Wild Sheep Chase, l'un des romans, qu'elle m'a rendu il y a deux semaines, date à laquelle il était dû.
L'ambassade
n'étant pas très bien située pour moi, et ayant entamé à mon tour cet ouvrage, ce n'est qu'aujourd'hui que je
suis parvenu à le rendre. J'étais disposé à débourser la pénalité,
si pénalité il y avait, mais la bibliothèque avait déjà fermé ses portes.
Je
ne prévois pas d'y retourner uniquement pour m'acquitter d'éventuels
frais de retard. Cette question devra donc rester en suspens,
dans l'espérance que mon mauvais dossier d'usager ne reviendra pas me
hanter quand l'aide de l'ambassade je nécessiterai...
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