Ça y est : trois semaines de pouce et de camping dans la campagne japonaise. Projet qui promet!
Le moment est enfin arrivé. Il est trois heures moins quart du matin, mon vol est prévu pour neuf heures moins cinq, donc d'ici quelques heures à peine, et je viens de finir mes bagages.
Si j'ai attendu si longtemps, voire jusqu'à la dernière minute, pour les faire, c'est que je devais tout d'abord enfoncer le dernier clou dans le cercueil d'une traduction considérable.
Si je n'ai pu terminer la traduction avant, c'est que ce matin j'ai tout d'abord dû enseigner six leçons. Rien de mieux qu'être débordé avant des vacances, afin de sentir qu'on les mérite vraiment. C'est presque un mantra pour moi.
Je me réjouis à l'idée de voir ce que me réserve ce voyage plutôt inusité. Trois semaines pratiquement sans objectif clair, si ce n'est de Yakushima et ses cèdres millénaires, sous-tendues par un billet de retour ouvert, moment idéal pour y perdre ses repères.
Sauf quelques rares moments, je ne devrais pas avoir accès à Internet. La présente tribune devait souffrir d'un silence radio plus ou moins prolongé. Les contributions, plus rares, devraient néanmoins gagner en originalité et en fraîcheur, redorées du blason d'une perspective nouvelle.
Du camping solitaire et des rencontres intéressantes. Deux activités aux antipodes, deux activités auxquelles j'ai hâte de m'adonner.
Sur ce, bon voyage à moi!
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