En fin d'après-midi les dimanches, crevé j'arrive chez moi, la journée d'enseignement enfin terminée. Depuis quelques semaines, après une sieste, je parviens à sortir courir.
Cette semaine, je me sens plutôt ralenti. Je finis par amorcer ma sieste, mais bien tard, et celle-ci s'éternise, si bien que je ne reprends vie qu'à vingt-trois heures.
J'hésite un instant, puis décide d'aller tout de même courir. Mes jambes m'apportent dans un quartier jusqu'alors jamais visité, et j'arrive à la hauteur de la maison de détention de Tokyo, imposant complexe sur lequel mon regard se pose à l'occasion depuis le train.
Courir, c'est s'évader de la prison de la sédentarité. Ce soir je me suis échappé des pièges de l'immobilité. Courte liberté par course libératrice.
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