J'ai déjà mentionné le mirage hockey, tel que vécu en Chine. Le mois prochain, j'aurai l'occasion de me reprendre en me rendant quelques jours à Hokkaido, tandis que le Dragon de Shanghai ira affronter successivement les deux équipes issues de l'île la plus septentrionale du Japon.
L'équipe chinoise livrera d'abord quatre duels aux Nippon Paper Cranes de Kushiro. J'espère pouvoir assister à la joute du mercredi 20 février, mais idéalement aussi à celle de la veille. C'est que j'arriverai le lundi 18 février en début d'après-midi à l'aéroport Chitosé, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Sapporo, la principale ville de l'île, ce qui me conférera une marge de manœuvre d'environ trente heures avant la mise au jeu initiale.
Ma capacité d'assister à ce match du mardi dépendra donc de la sympathie des routiers, car oui j'y compte m'y rendre sur le pouce. Plus de trois cent kilomètres sépareront la piste d'atterrissage de ma destination, pour ce qui constituera ma première expérience d'autostop hivernal. Une belle péripétie en perspective, pourvu que je m'habille chaudement.
Je devrais ainsi être en mesure de revoir les trois joueurs canadiens rencontrés à Shanghai, à défaut de les y avoir vu évoluer, en plus de potentiellement fraterniser avec leurs collègues nippons. Et puisque la rencontre du vendredi 22 février les opposera aux Eagles de Tomakomai, non loin de Sapporo, avec un peu de chance on daignera de m'y emmener dans l'autocar de l'équipe, question de me rapprocher de l'aéroport où m'attendra le vol de retour à Tokyo. En contrepartie, je suis prêt à m'improviser mascotte de l'équipe, si on m'en fait la demande. Bel exemple de dévouement (à l'obtention de transport gratuit), n'est-ce pas?
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