Je me promène. La nuit est avancée. J'arrive à la hauteur de l'entrée de
la station Waseda, la plus proche de chez moi. La grille abaissée me confirme qu'il reste quelques heures avant la reprise du service. Je remarque le
contraste qu'elle provoque avec le mur en briques blanches, derrière. Je
tente d'immortaliser ce portrait. Je dois m'y prendre à quelques
reprises, jusqu'à atteindre un équilibre satisfaisant entre la
luminosité et la profondeur de champ, tout en maintenant centrée l'inscription Waseda Sta. Le cliché pris, je poursuis mon chemin.
En retrouvant cette photo, j'ai l'idée de m'en servir sur le présent blogue. C'est que, paradoxalement dans cette mégalopole aux vingt millions d'usagers quotidiens, je n'emprunte que rarement les transports en commun, du moins depuis mon emménagement dans un quartier central, en juin dernier. Les occasionnels frais de transport sont généralement payés par mon employeur, lorsqu'il m'envoie prêter main forte à une école éloignée.
Hormis ces moments parmi les fourmis du métro-boulot-dodo, je m'astreins à l'autopropulsion sur deux roues. Pour aller à l'école où j'apprends et à celles où j'enseigne, à la rencontre d'amis ou en plein magasinage, le vélo prévaut, car il en vaut la peine, car j'en suis dévot.
J'oublie facilement à quel point je suis privilégié de non seulement aimer me déplacer ainsi, mais de vivre dans un ville où la qualité de l'air et celle du chauffeur moyen se prêtent bien à ce mode de transport. J'ai de la chance, moi pour qui une grille bloquant l'accès au métro n'implique aucune entrave à la mobilité intraurbaine, mais plutôt une belle occasion de photo.
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