Il est d'abord question de le munir de meubles, presque tous donnés par des amis ou trouvés dans la rue. Hier, près de mon gym, j'ai d'ailleurs dégoté une petite étagère impeccable, qui sert désormais de garde-manger.
Ensuite viennent les ajustements graduels, effectués en permanence, à force d'expérience et d'analyse de ce qui ne va pas rondement, pour rendre mon espace de vie plus fonctionnel et efficace. Notons entre autres l'achat de crochets permettant de suspendre les tasses à café pour ainsi libérer de l'espace pour le reste de la vaisselle, le fait de déposer clés, gants et foulard toujours au même endroit pour éviter d'avoir à les chercher au moment de sortir, ou encore la création rubanesque d'un porte-balai pour désencombrer le débarras.
Qu'exposer au lieu de ces tenugui compris à l'achat? |
Finalement s'impose la décoration, car l'envie de couvrir ces murs à la blancheur drabe s'est récemment fait ressentir. Dans une boutique d'articles d'occasion, j'ai ainsi mis la main sur quelques cadres, dans lesquels insérer des œuvres lentement accumulées. Voici ci-dessous la première née, composée d'une photo de promotion de ce que je devine un film de samouraï où la vengeance, probablement pour le meurtre d'un frère, se fera à la pointe d'un tantō, et ce malgré les exhortations de la belle, affolée, sur fond de prospectus de l'exposition célébrant le 60e anniversaire du Musée national d'art moderne de Tokyo. J'aime le contraste entre la photo monochrome et le fond coloré, et je trouve que ce cadre sied drôlement bien à mon vestibule. Ça promet pour la suite des choses décoratives!
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