En ce jeudi, journée de congé, j'ai en profité pour aller courser. Et pour lier l'utile à l'agréable, je suis passé au bureau municipal pour récupérer ma nouvelle carte d'étranger.
Pour finir en beauté, du moins c'est ce que je croyais à ce moment-là, j'ai décidé de me rendre jusqu'à la rivière Ara, jugée assez significative pour servir de démarcation à de nombreux arrondissements du nord-est de la ville.
Alors que je traversais le pont enjambant la rivière, en regardant de part et d'autre les berges aménagées en aires de loisir, je me suis laissé tenter. Je me suis mis à longer la rivière vers le sud-ouest, vers son embouchure, dans la baie de Tokyo.
La route étant plaisante avec son décor se dévoilant lentement, j'ai gambadé sur plusieurs kilomètres, avant de me décider à rebrousser chemin à l'un des ponts me le permettant.
C'est au retour que j'ai compris la distance que, un peu malgré moi, j'avais entrepris de parcourir. Presque vingt kilomètres, presque un demi-marathon. Dans la première moitié de course, j'étais lancé, porté par le moment, fort plaisant. C'est au retour que mon corps, surtout aux jambes et à ses articulations, m'a fait comprendre l'étendue foulée par mes pieds.
La suite logique des choses, le presque marathon non prévu.
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