J'ai enseigné aujourd'hui à un Japonais plutôt trapu qui, embêté par le rhume, a passé les deux leçons masqué. Il ne voulait pas répandre ses germes, ce brave homme. Enseigner à un masqué, c'était une première remarquée.
Je loue la conduite de ceux et celles qui, comme Tsuyoshi l'élève, portent le masque lorsqu'ils sont malades, pour limiter le risque de contagion. Tant se côtoient de près en cette ville, le civisme le plus élémentaire dicte de faire sa part pour omettre d'affaiblir son prochain.
Je déplore les gens qui se masquent pour se protéger des infections, car je crois en la nécessité de renforcer son système immunitaire et de le maintenir alerte en l'exposant constamment aux pathogènes ambiants. S'il est mise de prendre certaines précautions, surprotéger son système immunitaire, l'isoler excessivement de toute menace, c'est l'empêcher de bien s'outiller, c'est en quelque sorte l'infantiliser.
Masques et maladies. Moins ils se manifestent, mieux c'est.
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