J'ignore la raison pour laquelle le visa n'est pas simplement valide pour un an, mais aucun doute que ça les arrange que je doive verser quatre mille yens pour l'obtention du droit de rester.
Je sors du bureau vers 11 heures, ce qui me laisse une certaine marge de manœuvre pour le travail, à 14h30. Il fait chaud, comme toujours de ces temps-ci, mais les 7,4 km me séparant de chez moi se feront à un rythme de détente, la chaleur me poussant naturellement à ralentir mon ardeur de cycliste. Un homme en situation de visa réglée est un homme pas pressé.
C'est sans compter la crevaison, quelques centaines de mètres à peine plus loin. S'ensuivent une litanie de jurons qu'on n'entend que très peu au pays du soleil sacrant. En beau joual vert, je me mets à chercher une boutique disposée à me remettre sur roues sur-le-champ.
Je finis par trouver un vaste atelier de réparation, sous les voies surélevées de shinkansen, où un mécanicien me retape mon pneu en moins de deux, pour moins de mille yens. Inspiré par cette situation si vite embellie, je donne même un pourboire au mécano, qui en est agréablement surpris.
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