Hier, après la nuit exempte de sommeil, mon ami Noriyasu habitant la ville de Kagoshima m'a fait visiter la région, du moins des coins que je n'avais pas visités à l'occasion de mon précédent passage, l'an dernier.
Il m'a notamment emmené à l'emplacement du Festival de sculpture de sable de plage de Minamisatsuma. Le lancement n'étant prévu que ce jeudi, afin de pouvoir accéder au site il m'a fallu prétendre être journaliste dépêché sur le terrain par un magazine canadien.
Nous projetions également d'aller au mont Kaimon, tout au sud de la préfecture, destination choisie au hasard avant de partir de Tokyo car il avait sollicité des suggestions. Nous avons toutefois décidé de mettre le cap au nord, vers le temple Kamou-Hachiman abritant le Kamou-no-okusu, un arbre millénaire et sacré monumental national, après que je lui eus mentionné mon affection pour ces majestueuses plantes.
Après quelques heures à discuter et nous amuser, le scénario de l'an dernier, bien plaisant, s'est répété. Tandis qu'ils rentraient à la maison, à une trentaine de minutes en voiture du café, je suis allé me détendre et me laver à l'onsen en face, sachant que j'allais avoir l'endroit à moi seul à mon retour.
Mon toit pour la nuit, avec façade qui attend de recevoir mon ouvrage
Bien relaxé et en vacances, je n'avais pas de quoi me plaindre. J'avais de lecture et tout le loisir de me la mettre sous la dent. Contrairement à l'an dernier, je n'avais pas besoin de monter ma tente, ni de la démonter au matin venu. En fait, je n'avais même pas de tente, car mon logis allait plutôt prendre forme d'un nouveau conteneur, version miniature de celui servant de structure à leur café, qui venaient de se faire livrer. L'une des tâches qu'on m'avait confiées s'axait d'ailleurs sur la création d'une enseigne attrayante pour la vente de glace concassée. Cela allait devoir attendre au lendemain, heureusement, il me fallait d'abord consulter le marchand de sable, peintre de bâtiment à ses heures.
Un retour qui fait plaisir
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