En marchant sur l'avenue Shinjuku, en direction de la gare du même nom, la plus achalandée du monde, je suis attiré par un bac de marchandise, sur la devanture d'un magasin.
À ma surprise, j'y trouve quelque chose à la fois rare, vieux mais bien préservé, bon marché, fragile, et surtout en lien avec mon vécu. Cette trouvaille, je l'achète sur-le-champ.
J'ai d'abord l'idée d'en faire part sur la présente tribune, de partager ma joie de l'avoir dénichée. Puis je me souviens de l'anniversaire d'un ami proche qui approche. Il s'agirait-là d'un cadeau fort à propos, que je me suis dit. Auquel cas, ai-je pensé, je ne puis rien mentionner sur ce blogue, autrement ça ne serait plus une surprise.
Déchiré entre la volonté de dévoiler la nature de l'article procuré et de maintenir le secret quant à son existence, j'ai opté pour le buste milieu : en parler sans le révéler, et le faire parvenir à l'ami avec ordre de le déballer que le jour A.
Cher ami, un présent s'en vient, n'en soit pas surpris.
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