Sept heures dix-sept. Dans une vingtaine de minutes, je m'en retourne au travail, ma première journée de l'année, qui sans surprise s'annonce longue.
L'avantage des quatorze-heures de décalage horaire, c'est que je n'ai eu aucun mal à me lever tôt et que conséquemment j'ai plus de temps qu'à l'habitude avant ma première leçon, à huit heures trente. Bientôt, une fois l'horloge interne au diapason de l'heure nippone, se lever si tôt sera pénible à nouveau.
Mon collègue et maintenant coloc, George, vient de se lever, du moins ce que je crois entendre. J'espère que notre cohabitation se déroulera bien, car après tout, j'empiète dans sa vie d'homme vivant seul depuis des années. Je crois qu'il est sincèrement heureux de m'accueillir.
Ainsi se poursuit ma réinsertion dans la routine postvacances. Processus jamais plaisant, mais sur la roue j'accote mon épaule et la pierre je la roule sans qu'elle n'amasse mousse.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire