D’où viens-tu, qu’est-ce qui t’a apporté au Japon et depuis quand y habites-tu?
Je viens d’une ville pas très loin de Vienne, en Autriche, et j’habite au Japon depuis 2009.
Ma femme travaille pour l’ambassade autrichienne. Nous n’avons pas choisi de venir ici. Dans le cadre de son travail, elle fait l’objet d’affections de quatre ans, et Tokyo est notre première destination. Auparavant elle travaillait pour le Bundesministerium für europäische und internationale Angelegenheiten [Ministère fédéral autrichien des Affaires étrangères] à Vienne. Dans deux ans, nous fixerons nos pénates dans un nouveau pays.
As-tu une idée de quel sera le prochain pays?
Non. On nous soumet une liste, à partir de laquelle nous devons choisir huit villes. On nous enverra dans l'une de ces villes.
Si tu avais eu le choix, après le Japon, quelle aurait été ta destination?
Ma femme avait au départ opté pour le Japon car elle avait étudié le japonais en Autriche. Personnellement, je préfère les pays anglophones. Je n’ai tout de même pas de quoi me plaindre, car j’aime ce pays.
En Autriche, travaillais-tu?
J’étais répartiteur à l’Aéroport de Vienne-Schwechat. Ce n’est pas facile d’être répartiteur au Japon, puisque je ne parle pas la langue.
Tu peux donc légalement travailler au Japon?
Oui. Les conjoints de membres du personnel consulaire peuvent normalement travailler.
Prévois-tu de chercher un travail lorsque ton japonais aura atteint un certain niveau?
Peut-être dans le prochain pays [où nous irons vivre], s’ils ont besoin de personnes qui parlent allemand et japonais.
Tu m’as déjà mentionné que vous viviez à l’ambassade. Aviez-vous eu le choix entre y vivre et trouver votre propre logement?
Non. Je crois que le Japon est le seul pays dont le choix n’est pas offert. Ailleurs, on te présente diverses options de logis, et l’ambassade se charge du loyer.
Qu’aimes-tu à propos du Japon?
C’est très propre. J’adore la nourriture : c’est toujours délicieux. Bien qu’il soit difficile de communiquer avec les Japonais, ceux-ci sont toujours courtois et corrects. Je ne dirais pas qu’ils sont relaxes mais, comment puis-je dire, en tant qu’étrangers au Japon, on n’a pas de problème, parce qu’on ignore les règles [de la société japonaise] et que les Japonais nous pardonnent parce que, justement, en notre qualité d’étrangers, ils ne s’attendent pas à ce que nous les connaissions.
Exactement. On jouit d’une certaine marge de manœuvre.
Oui. Le bonus de gaijin.
Des conseils pour les Européens qui souhaitent venir au Japon?
Pas vraiment. Just do it!
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