Finalement, je m'étais trompé : ce n'était non pas à titre de pharmacien qu'on requérait mes services, mais plutôt comme patient, heureux qu'une souriante pharmacienne, mon amie Natsumi, m'explique la posologie d'un antidouleur, les effets secondaires d'un régulateur de glycémie, ou toute autre consigne d'un remède quelconque, car au fond les pilules avaient été choisies strictement pour leur photogénie.
La séance s'est bien déroulée et, aux dires de l'équipe de photographie, plus rapidement qu'à l'accoutumé, sans doute grâce à la belle et professionnelle complicité qui existait entre moi et Natsumi, et au naturel ayant caractérisé notre poignant jeu soignant-patient.
Alors Guillaume, la vérité s'impose : si par essence tu es le plus compétent des pharmaciens, par défaut, tu es le plus convaincant. Bravo!
Aucun commentaire:
Publier un commentaire