Un district au sein duquel j'aime bien flâner à Tokyo se nomme Jimbōchō, où abondent les librairies de livres usagés aux mille et un trésors. Une boutique qui se démarque du lot s'oriente plutôt sur la culture de masse, et propose par conséquent, et par milliers, des magazines de lutte professionnelle, de base-ball, de sumo, des téléhoraires à la publication qui précède ma naissance, ainsi que des affiches de film et autres matériels promotionnels issus de l'industrie cinématographique.
Les affiches de films cultes ou rarissimes sont évidemment assez chères, mais pour ceux plus obscurs, il est possible de faire de bonnes affaires, comme c'est presque toujours le cas lors de chaque visite. Question de faire redonner à la présente tribune un certain air de régularité, permettez-moi à l'occasion de partager quelques-unes de mes trouvailles en cette boutique et parfois chez ses consœurs. Commençons donc par Tokyo Blackout...
En
ce pays de séismes, typhons, éruptions et radiations, pas étonnant que
les films catastrophes, dont celui-ci datant de 1987, aient historiquement eu la cote. Fait intéressant,
le titre japonais (Shuto Shōshitu) signifie "Destruction de la
capitale", plutôt que de Tokyo.
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