Le bouquin emprunté à la bibliothèque, à couverture rigide, me conseille d'en retirer la jaquette, plutôt flamboyante.
Paraît-il que Douglas Coupland, son auteur, souhaitait éviter qu'elle devienne une distraction au détriment de l’œuvre, souhaitait éviter qu'on associe l'habit au moine.
C'est drôle, je fais de même avec toutes les jaquettes. Elles sont inutilement encombrantes, voyantes, et puis un livre sans jaquette offre une bien meilleure prise en mains.
C'est moins drôle, la bibliothèque a jugé bon de recouvrir à la fois la jaquette et le livre de cette pellicule autocollante qui me ramène à la petite école, où certains parents l'appliquaient sur les manuels de leurs enfants.
(Les miens optaient plutôt pour un film non adhésif, tenu en place par du papier collant.)
C'est donc dire qu'en dépit de mes préférences et du souhait de l'auteur, la pellicule demeure. Le livre ne peut se dénuder, quelle pudeur.
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