C'est toujours sous l'effet de la pression, de la dernière minute, que je montre le plus productif. Bon nombre partagent ce tempérament.
Quand j'ai le temps, je m'éternise, je procrastine. Le temps que j'ai, je le gaspille jusqu'à ce qu'il devienne néant, puis commence l'urgence d'accomplir ce que j'avais naguère amplement le temps d'achever mais qu'à présent je fais en catastrophe.
Et à présent, je fais en catastrophe la présente entrée, deux heures du matin dépassées. Au fond, je contribue rarement au blogue avant la tombée de la nuit, ou même avant minuit. Je repousse la rédaction jusqu'aux derniers retranchements de la journée, ou bien souvent je suis fatigué et sous-inspiré au point de ne rien composer.
Parfois j'ai des idées en tête qui ne s'articuleraient pas autrement qu'en texte d'une certaine longueur, mais dépité par l'heure avancée de l'Asie de l'Est, je laisse tomber.
À moi d'opérer le décalage de mon horaire, car cette habitude de proscratinateur, j'en ai horreur.
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