Depuis mon retour, il y a moins de deux semaines, la fin imminente de mon visa se faisait ressentir. J'en étais à soupeser les options de continuation de ma vie au pays lorsqu'un courriel exauceur de prières est venu changer la donne.
En après-midi j'avais ainsi rendez-vous avec l'auteur de ce message. Il s'agissait du directeur de l'institut où j'avais initialement suivi mes cours de japonais à mon arrivée, l'an dernier. À cette époque, alors que mon ami Alain et moi-même discutions, en français bien entendu, dans le hall après nos cours, il était venu nous parler. Francophile ayant fait des études universitaires à la Sorbonne, il nous avait indiqué qu'il enseignait un cours de conversation française et nous avait demandé si nous étions disposés à le remplacer, au besoin. Quelques semaines plus tard, il sollicitait mon aide, et depuis ce temps le vendredi après-midi nous enseignons ce cours en alternance.
Au courant de ma quête de renouvellement de visa, le bon monsieur le directeur dans son courriel avait proposé que son institut me parraine, pourvu que je m'engage à y enseigner l'anglais. Difficile de demander mieux lorsque la contrepartie exigée, un poste plus valorisant et mieux payé que mon emploi actuel, relève moins du sacrifice que de l'occasion à saisir.
Lors de notre rencontre, j'ai pu discuter avec lui des détails de cette proposition et faire la connaissance avec la directrice de programmes, qui m'a présenté un tour d'horizon des cours enseignés. J'en suis sorti au bout d'une heure, avec l'envie irrépressible de sourire. Nouveau visa et nouvel emploi, double source de joie.
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