Je passe la fin de semaine du Travail avec mes amis trifluviens. Les Massicotte ont trois chalets dans la ZEC du Gros brochet.
Nous sommes dix-sept, une édition record. Ensemble, au matin nous déjeunons, puis viennent le bûchage de bois, la baignade, les balades aux commandes de divers engins, la détente, la bonne chère.
Le dimanche, en compagnie de Serge, le patriarche, et de Rafaël, son fils et frère de mon ami Charles, nous allons à la pêche. Notre destination est le lac Mush, riche en brochets. Pendant plus d'une heure où nous en faisons le tour, père et fils pêchent tous deux quelques spécimens, tandis que rien ne mord pour moi.
Vers la fin, tout près d'où nous avons mis la barque à l'eau, je me prépare lentement à revenir bredouille. Je me dis qu'il s'agit là d'un moment plaisant, inutile de s'en faire, en pensant qu'une belle prise in extremis me ferait du bien.
Oh, ça mord! Je rembobine mon fil de pêche puis m'apparaît un beau brochet, plus gros que les six ou sept ferrés par mes deux comparses. Au moment de l'embarquer, Serge remarque la mouche qu'il avait perdue le jour précédent, toujours enfoncée dans la gueule du monstre. Le chenapan l'avait subtilisée! Serge reprend son dû, me tend le poisson le temps d'une photo, et hop remis à l'eau. À la partie de pêche, j'ai fait mouche.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire