Perception présumée que les Japonais entretiennent des conducteurs étrangers. |
Ce que je vais faire demain aurait dû être accompli depuis plusieurs tours de piste. M'enlevant les doigts du nez, comme ma mère dirait, j'appuierai finalement sur le champignon en allant obtenir mon permis de conduire japonais. Il m'aura fallu presque deux ans; quel chauffeur du dimanche. Le fait de m'être retrouvé trois semaines au Canada, où le bolide est roi, en panne de conduite pour cause de permis ontarien laissé au neutre à Tokyo, y a peut-être été pour quelque chose.
Heureusement qu'il existe un accord de transfert entre le Canada et le Japon, qui me permettra d'éviter le test écrit et celui de conduite, obligatoires pour les Américains. Qu'importe qu'ici à l'envers on conduit, pour être habilité à prendre le volant, il suffira, en principe, de soumettre un formulaire dûment rempli au bureau des permis, de payer trois mille yen en frais de traduction de mon permis canadien, et de subir un test de la vue. Je précise en principe car la bureaucrasse a la manie de réserver des faux départs, de provoquer des sorties de piste, de nous sortir des histoires sans queue ni tête, sources de tête-à-queue. Il s'agira de faire le plein de patience sans aplomb, et je devrais être en voiture, chaud à l'idée d'être chauffard légalisé.
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