Les années japonaises, du moins l'actuelle édition qui dure depuis plus de trois ans, tirent à leur fin. Dès septembre, c'est le retour aux bancs d'école, afin d'amorcer une maîtrise en affaires publiques et internationales à l'Université d'Ottawa. Mon séjour au pays de l'opposé de la lune couchante aboutira ainsi dans un peu plus de trois mois, au début août plus précisément, le temps d'achever les cours de français à ma charge du trimestre de la rentrée universitaire, qui en ces lieux se déroule d'avril à juillet. Le temps qui me reste représente une belle occasion d'y aller d'activités jamais encore tentées, dont une à la forte symbolique nippone.
C'est avec mon bon ami Frédéric, avec qui j'ai fait mes études de baccalauréat il y a une décennie et qui vit actuellement en Turquie, que je ferai mon baptême du sumo, dans le cadre du tournoi de mai à Tokyo. J'ai déjà mis la main sur nos billets, qui donnent non seulement accès à quelques-unes des meilleures places du stade (le 両国国技館, prononcé Ryogoku Kokugi Kan, un nom dont la répétition rapide représente un défi de taille... forte comme celle des sumotoris), mais qui sont également gracieusement payés de la poche de Frédéric (merci mon ami!). Avec pareilles places si près de l'action, la performance des athlètes nous en mettra plein la vue, tandis que leur odeur corporelle devrait nous en mettre plein l'odorat. Ça promet!
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