Ladite fin de semaine, qui nous a fait le bonheur d'être ensoleillée, je l'ai passée sous le signe de l'activité physique, comme rares ont été les fins de semaine qui l'ont précédée.
Exposée ainsi aux rayons solaires, mais peau et plus particulièrement mes lèvres sont sèches et me donnent l'impression d'irradier la chaleur accumulée au cours des dernières heures. Le teint de peau estival est déjà bien entamé.
Fête du vendredi, annonciatrice d'un samedi pénible |
Samedi, ainsi, sorti du sommeil avec un légère douleur cervicale découlant de la soirée bien arrosée que certains de mes anciens élèves m'avaient réservée, le vendredi soir, j'ai décidé d'aller courir un peu, question d'éliminer les toxines accumulées, ou plus simplement, de changer le mal de place. Si normalement je limite mes sorties à une dizaine, voire une douzaine, de kilomètres, cette fois-ci, inspiré par le beau temps, je me suis mis à longer une rivière traversant plusieurs quartier de la ville, si bien que j'ai fini par courir presque vingt kilomètres, au cours desquels je me suis aventuré dans des quartiers jamais visités auparavant.
Longer une rivière rend son cheminement sinueux |
Bien content de mon parcours m'ayant transporté loin au point de me forcer à rentrer au bercail en train, samedi soir j'ai achevé les quelques contrats de traduction reçus la veille. Ce soir-là, j'ai dormi comme un bébé.
Le dimanche, j'ai décidé de me rendre à un parc de Tachikawa, une ville de l'ouest de la région métropolitaine tokyoïte, car un ami y organisait une séance d'hanami, la pratique bien japonaise de se rassembler pour manger et boire à l'ombre de cerisiers en pleine floraison (la saison en était à ses derniers retranchements, si bien que la moindre des brises menait à de jolies averses de pétales). Comme porté par l'esprit du sportif urbain, je décidé de m'y rendre à vélo plutôt qu'en train, ce qui représentant un défi de taille (ou plutôt de distance), comme tenu des plus de trente kilomètres séparant mon logis de ma destination. La météo était heureusement clémente, m'incitant à m'engager résolument dans la voie du vélo.
Soixante kilomètres, ça use les souliers, sauf si on les franchit à vélo. |
Le périple, à l'allée mais surtout au retour, était à la fois plaisant mais long et pénible, mais je me suis rends à bon port, y est rencontré des amis et m'y suis détendu. Ce faisant, je me suis surpris de passer sur des rues que j'avais foulées pour la première en joggant la veille, à des endroits que je n'avais jamais visités malgré mes plus de trois ans au pays. Une ville comme Tokyo ne cesse jamais de se révéler sous un nouveau jour, et nous réserve toujours des coins dont on ignore l'existence.
J'ai les lèvres qui irradie encore la chaleur accumulée, je suis épuisée de ces deux journées d'effort physique, mais je suis heureux d'avoir bougé autant, et d'avoir pris le temps d'en faire le récit. Ça faisait longtemps.
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