Source : Agence météorologique japonaise |
Au Québec, on a les tempêtes de neige. Ici, ce sont les typhons.
Je viens de parler à André, mon superviseur à Berlitz. Il m'appelait pour m'annoncer que les cours étaient annulés pour ajourd'hui, en raison de Roke, le typhon qui défonce. Je m'attendais à cet appel. À en juger la pluie et le vent qui en tandem s'acharnent dehors, ne pas annuler aurait été de la folie.
La journée a pourtant commencé sans pluie, et c'est sans parapluie que je suis même allé à l'école en vélo. Même qu'en fin de cours, malgré l'averse bien amorcée, il était encore de bon ton de rappeler que l'être humain n'est pas composé de chocolat, que son corps ne fondera pas au contact de l'eau venue du ciel.
La belle époque, remontant à quelques heures, où les parapluies ne craignaient pas de se faire retourner
À présent, ce n'est pas tant le fait de fondre qui fout les jetons, mais le risque de finir écrapouti sous un arbre déraciné, ou une voiture renversée. L'hypothèse de la bagnole est un brin tirée par la chevelure, j'en conviens, mais vous aviez commandé une portion extra-sensationnaliste, non?
Je vais donc tâcher de rester cloîtré à domicile, le temps que tempête devienne docile. J'espère que mes parents et ma sœur, en voyage dans le Kansai et que je vais rejoindre sous peu, s'en tireront aussi bien!
Vide il y a vingt-quatre heures à peine, ce formidable dispositif de mesure des précipitations nous permet de jauger l'étendue des dégâts.
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